Le ton est donné en accordant cette semaine un entretien à un site d’information mauritanien Sahara médias. Le président des FLAM veut reprendre l’initiative et la main à la fois sur la question centrale nationale la cohabitation. Samba Thiam a réitéré la pertinence du projet de son mouvement sur l’autonomie du Sud. Un e question qui fâche une bonne partie de la classe politique mais qui s’inscrit dans une tentative de recherche de solution à un problème structurel grave que les FLAM ne pouvaient laisser dans l’état actuel sans dangers pour le pays. Le leader historique négro mauritanien persiste et signe. L’autonomie du Sud est contraire à la Soudanisation de la Mauritanie contrairement à ce que pensent ses détracteurs les plus farouches toutes tendances confondues. Le chef d’une des plus vieilles forces politiques mauritaniennes sait de quoi il parle en pointant une gestion plus autonome et plus responsable par et pour les collectivités locales du Sud abandonnées depuis des décennies à leurs propres sorts .Des régions avec d’énormes potentialités agro-alimentaires mais livrées à des investisseurs étrangers. L’ancien prisonnier des geôles de Qualata ne détient pas la clé de l’économie et des finances encore moins de l’unité nationale et reste toujours ouvert à toute autre idée qui pourrait contribuer à la cohésion sociale. Cette relance de la cohabitation intervient quelque mois avant le premier congrès depuis le redéploiement des FLAM en 2013 mais deuxième à Nouakchott depuis l’existence du mouvement. Ce sera l’occasion pour Samba Thiam de rendre public les intentions concrètes du mouvement sur l’autonomie du Sud qualifiée d’ores déjà innovante dans la mesure où elle remettra la Mauritanie dans le bon sens du mieux vivre ensemble.
BAKALA KANE
Reçu à KASSATAYA dimanche 3 août 2014
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