L’ONU appelle à plus d’investissements en Afrique pour stimuler le développement

Selon les estimations de l'ONU, la croissance globale de l'Afrique dépassera 5% en 2015, notamment grâce à la demande intérieure et la stabilité des prix des produits de base.

 

 

 

Le président de l'Assemblée générale des Nations Unies, John Ashe, a relevé, lors d'un débat sur la promotion des investissements en Afrique, la nécessité de mobiliser les ressources nécessaires pour stimuler le développement dans ce continent pour permettre de réaliser des progrès dans le domaine du développement.

''L'Afrique a besoin de combler un énorme déficit de financement'', a déclaré M. Ashe, soulignant que les financements innovants doivent venir de l'intérieur du continent et de plus d'investissements du secteur privé, ainsi que des collaborations public-privé.

M. Ashe a déclaré qu'au cours des dix dernières années, des sommes considérables ont été investies dans de nombreux pays africains, y compris ceux avec des taux de croissance très élevés, notant que les Investissements directs étrangers (IDE) vers le continent ont augmenté de façon constante depuis l'an 2000.

Toutefois, une grande partie de ces investissements est liée à l'industrie extractive ou l'exportation des ressources, et n'a pas contribué à améliorer la capacité de production ou créés des emplois.

Malgré des ressources naturelles abondantes, la répartition des bénéfices reste inéquitable et les revenus n'ont pas servi à développer les économies locales.

''Par conséquent, les déficits de financement importants demeurent, notamment dans le domaine de l'agriculture, de l'industrie et du développement des infrastructures'', a expliqué M. Ashe.

De son côté, le Secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a déclaré que lors de ses voyages en Afrique, il a pu constater le dynamisme et le potentiel du continent.

Selon les estimations de l'ONU, la croissance globale de l'Afrique dépassera 5% en 2015, notamment grâce à la demande intérieure et la stabilité des prix des produits de base.

Mais pour M. Ban, malgré cette performance, il reste de sérieux défis à relever pour assurer un développement économique et social plus inclusif, équitable et durable.

 

Source : Maghreb Emergent

 

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