Deuxième sortie de la Marmite du Partage : Aux cotés des jeûneurs démunis

L’action de la Marmite consiste à distribuer dans un premier temps des repas gratuits tous les vendredis, dans des différents quartiers précaires de Nouakchott aux personnes nécessiteuses et dans un second temps, à disponibiliser de la nourriture tous les mercredis devant les ronds points de la capitale aux auto- mobilistes coincés par les embouteillages pendant la rupture du jeune.

 

Face à la presse qui l’a approché, le président-fondateur de la Marmite du Partage, Khally Diallo a rappelé que « le système de travail de son organisation reste le même mais chaque année la qualité organisationnelle est rehaussée ».Remerciant les commissions qui ont abattu un travail colossal pour la tenue de cette opération, à savoir les commissions chargées de la vaisselle, de la cuisine, de la sécurité, entre autres, l’intervenant devait mentionner que « tous les partenaires traditionnels n’ont pas répondu tous de la même façon cette année. Mais il faut positiver et relativiser et aller de l’avant. Qu’ils soient là, c’est une très bonne chose. Qu’ils n’y soient pas… il ne faut pas perdre espoir ». L’intervenant devait louer Orabank, et l’Ambassade des Etats Unis qui ont donné cette année leur accord principe, dans cette œuvre.
 

Pour sa part le représentant de la plateforme emploimauritanie, Sidi Mohamed Ould Mohamed Mahmoud dira : « Je suis venu accompagner la Marmite du Partage dans cette noble cause qui est d’aller  auprès des plus démunis pour essayer d’atténuer tant bien que mal cette situation catastrophique humanitaire que rencontrent  les populations démunies  qu’on a tendance à marginaliser et à oublier ». Et d’ajouter : « Il faut savoir qu’en Mauritanie il y a beaucoup de pauvreté qui s’accroit avec le temps. L’initiative de la Marmite du Partage est vraiment à saluer. Consacrer tout le mois de ramadan aux pauvres, c’est vraiment une bonne chose ». « Quand je suis venu ce matin, j’ai la chair de poule en voyant tous ces pauvres qui essayent tant bien que mal de joindre les deux bouts. Ils ne vivent pas  dans des conditions descentes et qui parfois n’ont même pas de quoi prendre le F‘tour » constatera-t-il. Estimant « Passer une journée avec la Marmite du Partage, c’est comme passé un mois de ramadan complet chez moi ». 

L’intervenant ajoutera : « Ils sont dans le  concret, ils aident ceux qui ont vraiment besoin. Tout partenaire  qui viendrait à l’action de la Marmite ne pourrait que contribuer de quelque manière que ce soit à la  réduction de la pauvreté, des familles défavorisées, de la carence alimentaire que rencontrent certaines couches défavorisées de la population Nouakchottoise ».

Pour Mamadou Baïdy Gaye, chargé de communication de la Marmite du Partage, « la mission de la Marmite est un travail de longue haleine, c’est une notion de sacrifice ». Le journaliste devait préciser : « la Marmite n’est pas venue pour éradiquer la pauvreté mais la Marmite est venue pour inciter aux décideurs économiques et politiques dans leur plan d’action de ne pas oublier ces populations démunies dans les quartiers périphériques de Nouakchott ». Et d’ajouter :« Ces pauvres que les politiciens sont obligés de revenir pendant les campagnes électorales pour  leurs voix ».Selon l’intervenant, Malgré les ressources naturelles que nous avons en Mauritanie, la pauvreté s’accentue et gangrène les familles défavorisées ». « Si nous disons que nous sommes dans un pays islamique, il faut que ce partage soit concret, soit le leitmotiv de tout un chacun » dira-t-il.

Et c’est peu avant l’appel du muezzin pour la rupture du jeûne que l’opération prit forme : venus nombreux avec des ustensiles de cuisine dans les mains, les habitants de Leghreïgue  ont reçu diverses boissons fraiches (Bissap, lait, zrig, gingembre…) du café, du thé du pain, des dattes, de la soupe, ainsi que des mets à base de viande. L’opération frappait par la tenu de ses organisateurs très disciplinés et organisé en groupe de fille et de garçons affichant fièrement l’effigie de la Marmite du Partage.

Faut-il rappeler que La Marmite compte plus de 400 jeunes de toutes catégories sociales (étudiants, fonctionnaires, chômeurs, artistes…). Elle tire ses revenus des collectes menées auprès des populations, des citoyens ordinaires rencontrés au hasard de leurs pérégrinations dans les rues des grandes villes comme Nouakchott.
 

NCO

 

Source : Saharamedias.net

 

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