Israël-Palestine: les raids meurtriers sur Gaza continuent et les roquettes tombent sur Israël, malgré les appels au calme

L'offensive israélienne se poursuit samedi 12 juillet au matin dans la bande de Gaza pour tenter de stopper les tirs de roquettes depuis l'enclave. De nouveaux raids aériens ont provoqué la mort de plus de 127 Palestiniens en cinq jours.

 

Plusieurs raids israéliens ont tué samedi au moins 22 Palestiniens, ont indiqué les services d'urgences locaux, portant le bilan à 127 morts et plus de 940 blessés, dont de nombreux civils, depuis le début de l'opération israélienne "Protective Edge". Selon des sources officielles gazouies, les frappes de samedi ont notamment visé des mosquées et des habitations de responsables du Hamas sur l'ensemble du territoire.

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Selon l'armée israélienne, le Hamas et le Jihad islamique, un groupe radical allié, ont tiré en cinq jours environ 660 obus et roquettes ont été tirés, dont 140 ont été interceptés par le système de défense antimissiles Iron Dome. Ils n'ont fait aucun mort, mais une dizaine de blessés. Le Hamas a revendiqué quatre tirs de roquettes contre l'aéroport international Ben Gourion, dans la périphérie de Tel-Aviv, et a mis en garde les compagnies étrangères contre "les dangers" d'atterrir en Israël.

Vendredi, peu avant le début du repos du shabbat, le Premier ministre Benjamin Netanyahu a proclamé qu'Israël résisterait à toute ingérence internationale en vue d'un cessez-le-feu. "Aucune pression internationale ne nous empêchera de frapper les terroristes qui nous attaquent", a assuré Benjamin Netanyahu au cours d'une conférence de presse dans une salle sécurisée du ministère de la Défense à Tel-Aviv.

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Dans un entretien téléphonique avec le Premier ministre israëlien, le président américain Barack Obama a pourtant proposé vendredi sa médiation pour tenter de rétablir le calme, exprimant "sa crainte d'une escalade". Comme Israël, Washington considère toujours le mouvement islamiste Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis 2007, comme une "organisation terroriste".

Cet engrenage des violences a été enclenché après l'enlèvement et le meurtre de trois étudiants israéliens en Cisjordanie, attribués par Israël au Hamas, suivis de l'assassinat d'un jeune Palestinien brûlé vif à Jérusalem par des extrémistes juifs. La confrontation menace de s'élargir sur le front nord d'Israël après un tir de roquette à partir du Liban, qui n'a pas fait de victimes. L'artillerie israélienne a riposté, visant les environs d'un village du sud du Liban, avant que le calme ne revienne.

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Aussi bien Benjamin Netanyahu que le dirigeant du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, ne semblent disposés à une trêve pour le moment. Au sol, les préparatifs en vue d'une possible invasion de l'enclave palestinienne se poursuivent.

Ce nouveau conflit est le plus meurtrier depuis l'opération "Pilier de Défense" en novembre 2012, qui visait déjà à faire cesser les tirs à partir de l'enclave palestinienne. Les tirs de part et d'autre avaient alors provoqué la mort de 177 Palestiniens et de six Israéliens.

 

Source : AFP / HuffPost

 

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