Le FNDU peut donc se frotter les mains parce que ses capacités de mobilisation demeurent presque intactes. L’ambiance était bon enfant. Les sons de tam-tams et des cris «nous ne voterons pas » ont ponctué la marche. Partie de la mosquée marocaine, la déferlante était sans discontinue jusqu’à l’état-major de l’armée.
Reste aujourd’hui ce que le FNDU va faire de sa marche. Pourra-t-il maintenir la pression sur le pouvoir pour le convaincre de suspendre son « agenda unilatéral » et revenir à la table des négociations? Sinon que peut-il faire ? Le boycott actif prendra-t-il ? Ces questions demeurent.
Pour sa part, le pouvoir semble plus que déterminé que jamais à aller jusqu’au bout pour démontrer, comme lors des dernières élections municipales et législatives que l’opposition réunie au sein du FNDU «n’a aucune prise sur les citoyens mauritaniens.» Un avis que partage le candidat Biram Dah Ould Abeid rencontré, quelques minutes après la marche qui croit dur comme fer que leurs militants ne les suivront pas, pis, eux-mêmes vont voter Aziz pour éviter une confrontation entre lui et ce dernier.
Source : Le Calame
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