Selon les échos des pourparlers, la partie nationale vise à imposer ses conditions de pêche, notamment dans les aspects relatifs essentiellement à la contrepartie financière et l’embargo sur le poulpe. De son côté, l’Union européenne cherche à augmenter sa zone de pêche et à obtenir des conditions préférentielles en ce qui concerne quelques espèces, dont le poulpe.
La partie mauritanienne dans les négociations est présidée par le conseiller du ministre des Pêches et de l’Economie maritime Chargé du Contrôle maritime, Cheikh Ould Ahmed, tandis que la partie européenne est dirigée par le directeur de la Commission des pêches de l’Union européenne, Roberto Cesari. Les négociations qui doivent s’achever aujourd’hui, après trois jours d’intenses discussions, connaîtront enfin la présentation des différentes propositions avancées par chacune des deux parties. Il faut rappeler que le premier round des négociations avait eu lieu à Paris (France) en début mai courant.
L’accord conclu en 2012 entre la Mauritanie et l’Union européenne dans le domaine de la pêche maritime et qui doit s’achever le 31 juillet prochain, permet aux navires européens de pêcher jusqu’à hauteur de 300 tonnes de poisson, plus 7 tonnes de crevettes, dans les eaux territoriales mauritaniennes. L’accord comprend également la répartition des zones de pêche autorisées pour les navires européens, à 20 Miles dans les eaux situées dans le nord maritime du pays, et à 19 Miles, dans les eaux maritimes situées plus au Sud. L’accord en cours interdit cependant aux Européens la pêche aux poulpes.
L’accord fixe aussi l’obligation pour les bateaux européens autorisés à pêcher en Mauritanie, à un quota minimum de 60% de marins mauritaniens par équipage, sans compter la contrepartie financière des accords, qui est de 222 Millions d’Euros pour une durée de 2 ans.
Ahmed B.
Source : Lauthentic.info
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