Politique/Président FNDU : «Certains partenaires au développement ont tort de minimiser la contestation en Mauritanie »

Le président du Front national pour la démocratie et l’unité (FNDU) a regretté -faisant allusion à la posture aux chancelleries européennes dans la crise en Maurittanie- que les partenaires au développement du pays minimisent la  gravité de la situation de crise politique dans lauqelle il patauge à la veille d'une élection présidentielle.

 

Le président du FNDU, rassemblement de personnalités politiques indépendantes, de partis de la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), d'organisations syndicales et de la société civile, a souligné que certains partenaires au développement n’y seraient sensibles qu’en cas d’effusion de sang et de violence. Il a néanmoins assuré que le FNDU tout en refusant le fait accompli imposé unilatéralement par le régime de Ould Abdelaziz, perpétuant la crise politique dans le pays, userait des moyens démocratiques pour le contrer le refus du régime en place à engager un dialogue consensuel pour mettre fin à la crise politique qui sévit dans le pays depuis le putsch militaire mené par le Général Aziz en 2008.  Malgré son élection en 2009 pour un premier mandat de 5 ans l'antagonisme profond de ce dernier avec l’opposition traditionnelle est allé crescendo.

Plusieurs observateurs estiment, en effet, que la crise politique et l'entremise des ambassadeurs européens pour en sortir ont été sacrifiés à l'autel de l'engagement du régime dans la lutte contre le terrorisme aux côtés du govuernement français.

«Je vous invite le 4 juillet prochain à venir encore plus nombreux pour prouver à ces observateurs (les chancelleries européennes) que la majorité des mauritaniens n’a pas d’attache avec le régime du président Aziz » a lancé le président du FNDU à l’endroit des militants de ce mouvement lors d’un meeting organisé par le parti Tawassoul.  

Plusieurs orateurs se sont succédé pour mettre en relief l’état de crise politique, des recessions multiformes, et la gestion qualifiée de scabreuse de l’économie du pays.

Une élection présidentielle est prévue, rappelle-t-on, le 21 juin prochain en l’absence de la quasi-totalité de l’opposition dans le pays.

 

Source : Mauriweb.info

 

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com

 

 

Articles similaires

Bouton retour en haut de la page