Maintenant essayons de transposer cette situation en Mauritanie et plus précisément à Nouakchott. Et remplaçons l'eau par la terre. Je m’explique : tout le monde sait qu'il y a des litres de pisse un peu partout dans la capitale, certains endroits sont d'ailleurs devenus stériles rien ne pousse ; eh oui l’urine peut être extrêmement toxique surtout celle d'une personne majeure et vaccinée.
Alors supposons qu'il y ait des autorités assez courageuses ou assez folles pour décider de débarrasser Nouakchott de cette saleté en enlevant carrément la terre souillée par la pisse. On est d'accord qu'il ne restera que peu de grain de sable dans la capitale puisque tous les coins et recoins sont contaminés. Et il est clair qu'à ce moment-là, Nktt qui se trouve quand même bas par rapport au niveau de la mer risque de s'affaisser un peu plus. Et il faudrait justement apporter de grandes quantités de sable propre pour combler les trous. Et d'une pierre on fait deux coups : d'une part on trouve une utilité au sable du désert et d'autre part on crée de l'emploi car cette œuvre colossale nécessitera des milliers de travailleurs.
Ibrahima Athie
(Chronique de l'émission " le débrieff de l'actu" du dimanche 20 avril 2014. Le "débrieff de l'actu", tous les dimanche dès 22H00 heure de Paris, 20H00 GMT sur www.kassataya.com)
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