Au cours de cette journée ouverte par le secrétaire général du ministère de l’environnement et du développement durable, en présence de son collègue du pétrole, de l’énergie et des mines, les participants venus de Mauritanie, du Sénégal et du Burkina Faso vont suivre plusieurs exposés sur différentes expériences effectuées aussi bien en Mauritanie (Guidimakha) qu’au Burkina et au Sénégal.
Ouvrant les travaux de cette journée exposition-vente, le secrétaire général du ministère de l’environnement et du développement durable (MEDD) a rappelé l’importance que le gouvernement accorde à la lutte contre la désertification et la pauvreté, avant d’expliquer les différentes mesures prises par le gouvernement pour faire entrer VITA dans les foyers mauritaniens.
Pour leur part, Klaus Mersmann, coordinateur des opérations environnementales de la GIZ et Andréa Reikat, coordinatrice du programme PROCEAO ont mis l’accent sur l’importance de cette expérience dans la lutte contre la désertification mais aussi pour l’amélioration des conditions de vie des ménages. Si pour le premier, les populations mauritaniennes manifestent un intérêt certain pour cette technologie novatrice, la deuxième a, quant à elle, souligné la faible pénétration de cette technologie en Mauritanie où elle est expérimentée à Sélibaby. Et Andréa Reikat de poser la problématique de VITA : est-ce que c’est le bon outil ? Est-ce que l’approche est bonne ? Selon différentes revues effectuées lors du démarrage du projet en 2005/2006, l’outil est bon, donc, il faut interroger l’approche. C’est là le plat de résistance pour les participants à cette importante journée de réflexion autour des foyers améliorés en Mauritanie dont le programme tire à sa fin 2014.
Source : Le Calame.info
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