Le nouveau texte sur l’usage des médias électroniques suscite, en effet, de graves inquiétudes quant aux possibilités de censure, à l’abus des poursuites et aux amendes prévues par le nouveau texte qui entre en contradiction avec des lois jugés « révolutionnaires » et adoptées en 2006 consacrant la dépénalisation des délits de presse.
Pour plusieurs observateurs, ce nouveau texte en plus des pouvoirs exorbitants et discrétionnaires qu’il accord aux juges dans l’interprétation des faits risque de servir au bâillonnement et au musellement de la presse électroniqueélectronique
Aucune concertation avec les utilisateurs de l’information électroniqueélectronique
Combattu par les médias, les blogueurs et autres utilisateurs des médias sociaux, le texte est en outre perçu comme un alibi dans la lutte contre les attaques répétées contre les symboles sacrés de l’Islam pour mettre au pas les médias électroniques à la veille de la cruciale élection de la présidentielle.
La Mauritanie figurait dans le dernier rapport de RSF à la première place du monde arabe dans le respect de la liberté de la presse. Un statut qui risque de changerchanger
Le gouvernement, rappelle-t-on, dispose d’une majorité à l’Assemblée nationale qui pourrait suivre sa logique de surveillance de la toile dans le pays.
Source : Mauriweb.info
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