Pizzorno en service minimum sur fonds de bras de fer avec les syndicats :

Sommé par la justice de verser aux syndicats la somme de 900 000 000 UM, Pizzorno Environnement a cessé, dans la journée de mercredi, toutes ses activités.

Avant de décider, Jeudi ,d'assurer un "service minimum" afin de vider les containers de déchets ménagers, sans toutefois, assurer le ratissage…

 

A l'origine de l'arrêt des activités de ramassages des ordures un conflit qui oppose Pizzorno Environnement, en charge de la collecte des ordures ménagères à Nouakchott, et les syndicats de l'entreprise.

Un bras de fer qui dure depuis plusieurs mois sur fonds de revendications syndicales.

Il y aquelques semaines, déjà, l'entreprise avait versé aux syndicats la somme de 17 748 822 UM suite à des revendications.

D'un côté les syndicats , de l'autre une partie des employés qui veulent continuer le travail.

Selon des membres du personnel joints par kassataya, la tension est vive depuis la décision de Pizzorno de cesser ses activités. « Il y a eu des accrochages entre, par exemple, un balayeur et un représentant syndical ; ils ont failli en venir aux mains », raconte un employé.

La somme de 900 000 000 ouguiyas représente le « chiffrage » des revendications syndicales, comme : le paiement rétroactif sur 5 ans d'un litre de lait par jour et par employé, les primes « savon », le paiement de primes en retard, des chaussures à talon pour les employées féminines, des voitures pour les cadres et chefs de communes avec la possibilité d'avoir l'usage total privé et la totalité du carburant, etc…

« Si Pizzorno ferme on va devenir quoi ? », s'inquiète un employé….

Entre ses employés ( 1250) et les fournisseurs locaux, comme les couturières qui fabriquent les uniformes, ce sont, en tout, environ 3000 personnes qui vivent grâce à la société de ramassage des ordures ménagères.

M. M. Derwich{jcomments on}

Kassataya le 20/02/2014

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