Cet homme, qui avait accompagné en 2007 la délégation gouvernementale mauritanienne dans les 276 sites de réfugiés implantés au niveau de la vallée du fleuve Sénégal, précise que: "parmi ces 13.000 réfugiés, plus de la moitié désirent encore rentrer au pays, même si certains ont décidé de rester définitivement au Sénégal et que d’autres préféreraient encore trouver un autre pays de réinstallation".
Moussas Aw, responsable du site Dar-Es-Lam de Ourossogui (région de Matam au nord du Sénégal), explique que cet endroit "abrite encore 113 individus déjà inscrits comme candidats au retour, qui attendent une réponse favorable des autorités mauritaniennes et du Haut commissariat des Nations unies aux réfugiés (HCR)".
Par ailleurs, d’autres candidats sont encore dans l’impossibilité d’effectuer l’opération d’inscription, alors que des enfants sont nés au sein des familles après les derniers enregistrements des candidats au retour.
Plusieurs dizaines de milliers de noirs mauritaniens, rappelle-t-on, ont été expulsés vers le Sénégal après des affrontements ethniques ayant fait, fin avril 1989, plusieurs centaines de victimes de part et d’autre du fleuve Sénégal, frontière naturelle entre la Mauritanie et le Sénégal.
Sur la base d’un accord tripartite signé en novembre 2007 entre les gouvernements de Mauritanie, du Sénégal et le HCR, Nouakchott a décidé de rapatrier ces populations dont le dernier contingent est rentré au pays fin mars 2012.
Cette opération a permis le retour de près de 25.000 Mauritaniens de janvier 2008 à mars 2012.
Source : PANA via Mauritanie Web le 18/02/2014{jcomments on}
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