Mali : le CICR vérifie la revendication de l’enlèvement par le Mujao

Au Mali, le Mujao a revendiqué l'enlèvement d'une équipe de la Croix-Rouge internationale dans le Nord du pays. Une revendication prise au sérieux mais que le CICR dit vérifier encore.

 

i les circonstances de la prise d’otage sont encore floues, la revendication de l’enlèvement par le Mujao, effectuée lundi soir, est prise très au sérieux par les services de renseignements mais ce matin encore le Comité international de la Croix-Rouge disait vouloir vérifier cette revendication.

→ à (re)lire : le Mujao revendique l’enlèvement de l’équipe du CICR

« Nous sommes en contact avec le Mujao comme avec les autres groupes armés de la région, explique Alexis Heeb, le porte parole du CICR à Genève, mais nous ne pouvons pas à ce stade confirmer cette revendication ».

Les cinq occupants du véhicule, siglé CICR, étaient partis samedi matin de Gao pour rejoindre Kidal. C'est dans le secteur d'Anefis qu’aurait eu lieu la prise d’otage. Un enlèvement inédit : les cinq otages sont tous des Maliens, travaillant pour un organisme international, le CICR, reconnu pour sa neutralité dans l'action humanitaire en zone de conflit.

Troubles dans le Nord entre Peuls et Touaregs

Dans sa revendication téléphonique, le Mujao indique : « Nous avons pris grâce à l'aide de Dieu, un 4 × 4 des 'ennemis de l'islam' avec leurs complices ». « Nous appelons au respect de nos équipes, pour qu'elles puissent accomplir leur travail », a indiqué Christophe Luedi, le chef du bureau CICR au Mali.

On reparle depuis plusieurs semaines du retour du Mouvement pour l'unicité et le jihad en Afrique de l'Ouest dans cette région du Nord-Mali. Les populations locales confirment la présence d'une figure de ce mouvement, Kaka le Sahraoui, dans la région d'Ansongo. Le Mujao qui est également accusé par le mnla et par l'armée malienne d'avoir signé le massacre de 24 Touaregs jeudi dernier au retour du marché à Tamkoutat près de Djebok.

Enfin, les généraux malien Gamou et Dacko sont arrivés à Gao et le MNLA, de son côté, affirme organiser des renforts dans la zone pour «faire la guerre aux terroristes».

 

Source : RFI

 

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