Un gouvernement équitable serait celui qui reflétera la réalité ethnique du pays.
Si le pouvoir a réellement le courage de dépasser certaines manœuvres d'exclusion et de marginalisation des populations noirs en Mauritanie, s'il se soucie de rétablir l'égalité et la justice, s'il est déterminé á bâtir une Mauritanie unie et réconciliée, il conviendra de privilégier un gouvernement de dosage ethnique, selon les compétences des individualités cooptées.
Ce gouvernement devra contenir au moins des postes ministériels de 10 à 15 pour les harratines, 4 à 5 pour les Halpular, 2 à 3 pour Soninké et 2 à 3 pour les Wolof.
Les ministères comme l'intérieur, la justice, le développement rural, le travail, l’éducation et la jeunesse…doivent –être attribuer á ces groupes, ainsi que la désignation de cadres compétents issus de ces groupes ethniques à la tête des sociétés et institutions étatiques, mais également dans les Willaya et Moughata.
En raison de leur objet, il importe que des institutions comme la CNDH, TADAMOUNE et la CSA soient dirigées par des cadres compétents issues des groupes ethniques ciblés.
Ces organes ne peuvent avoir l’impact recherché avec la gestion des groupes ayant eu des avantages par la naissance ou par le rang social á travers l'histoire de la Mauritanie.
Avec une politique de la promotion par et pour les groupes défavorisés menée à bien avec leur apport consciencieux pour que le pays évolue plus dans son parcours d'élimination des inégalités sociales.
Toute autre politique issue d'un nouveau gouvernement confirmera un système d'Etat discriminatoire, de type raciste, fermé au progrès et aux aspirations des populations les plus démunies en Mauritanie.
Abidine Merzough{jcomments on}
(Reçu à Kassataya le 09/02/2014)
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