Si pour certains, ce report est lié au retard ou à l’échec des tractations en cours entre la majorité et le président Messaoud Ould Boulkheir. En effet, depuis quelques jours, la majorité qui voudrait ravir la communauté urbaine de Nouakchott (CUN, alors qu’elle est minoritaire par rapport à l’opposition, discute avec le président d’APP pour le soutien de ses conseillers. En contrepartie, le président de l’Assemblée nationale sortante aurait placé la barre très haut : sa reconduction au perchoir, à la place, laisse-t-on entendre, de la présidence du Conseil économique et social.
Mais des sources bien averties indiquent que ce report est lié à des contraintes juridiques. La présidence a concocté son décret de convocation du nouveau parlement alors que le Conseil Constitutionnel n’a pas proclamé les résultats définitifs des élections, comme le recommanderaient les textes. Ce qui a poussé certains responsables de l’opposition à dénoncer ce qu’ils qualifient d’ « amateurisme du pouvoir, « son improvisation » et « son irrespect de la forme et des textes.» Et ce n’est pas la première fois que cela arrive chez, regrette l’un d’eux. Et un autre d’enfoncer le clou : « ce genre de manquements n’est pas surprenant de la part d’un pouvoir absolu. »
Et un député nouvellement élu s’est écrié : "comment un président de la République peut-il convoquer l’Assemblée Nationale sans en connaitre les modalités ?" Et d’ajouter « si cela s’avère vrai, c’est que le président est entouré de gens notoirement incompétents ou simplement qu’il n’écoute personne ».
Source :Le Calame
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