La Cod avait « dénonce un agenda électoral unilatéralement fixé par le pouvoir » et estime que la tenue des élections le 23 novembre « ne fera que prolonger la crise politique qui a commencé en août 2006 avec le coup d’État de Mohamed Ould Abdel Aziz. » Le premier tour de ces élections a eu lieu ; La CENI (commission électorale nationale indépendante) a annoncé un taux de participation
LA COD n’a pourtant pas baissé les armes malgré ce taux de participation
Pour le mercredi 18, a trois jour de la tenue du second tour des législatives et municipale, la Coordination va encore battre le pavé pour réaffirmer le mot d’ordre de boycott. Intitulé de cette deuxième marche de la nouvelle maison de jeunes à la place Ibn Abbas de Nouakchott : «ensemble pour l’annulation de la mascarade électorale».
Le Président de la COD et du RFD, Ahmed Ould Daddah fait le tour des Moughataa de Nouakchott pour préparer cette marche.
« Seul l’intérêt du pays compte pour le RFD qui n’est à la recherche d’aucun privilège particulier. Le RFD a pour ambition de contribuer au changement dont bénéficieraient tous les Mauritaniens ; son ambition c’est aussi de rendre à la Mauritanie sa place dans le concert des nations. Du fait des politiques irresponsables menées par le régime en place et de sa profonde méconnaissance de la culture et de l’histoire du pays, la Mauritanie ne joue plus son rôle aux niveaux régional et international» a expliqué Ould Daddah aux militants. Exemple donné par le président du RFD « la voix de la Mauritanie était tristement absente tout au long de la conférence sur la sécurité et le développement en Afrique, tenue récemment à Paris, malgré la présence du Chef de l’État. »
Il a réitéré «l’attachement du RFD à la mise en place d’une Armée républicaine, dotée de moyens humains et matériels lui permettant de jouer pleinement sa noble mission de sauvegarde de l’intégrité territoriale, tout en la laissant en dehors des tiraillements politiques. »
S’agissant des conditions de vie des populations le Président Ahmed Ould Daddah considère que « cela est dû à la corruption du régime en place, à sa mauvaise gestion et à l’absence notoire de toute volonté de reforme en son sein. » Le pays a besoin, ajoute-t-il, « de l’effort concerté de l’ensemble de ses fils compétents pour le mener vers le changement souhaité, et ce à travers le combat politique sérieux et pacifique, permettant au Peuple de reprendre son pouvoir et déterminer, en toute liberté, son avenir.»
Khalilou Diagana
Source : Le Quotidien de Nouakchott
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