Un retard fortement dénoncé par 3 partis politiques : El Karama, l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP)- majorité et l’Alliance Populaire Progressiste (APP), dont les candidats remportent dans l’ordre les 3 postes à pouvoir, sur la base du scrutin proportionnel à un tour, d’après la compilation effectuée par les états majors de ces formations. Cependant, lassés par une interminable attente, ces partis pointent du doigt « les manœuvres » au sein de la CENI, dont le but est de placer en deuxième position, après le candidat de El Karama, un membre du gouvernement pourtant battu à plate couture dans tous les bureaux de vote (y compris à Kaédi commune). 12 bureaux dans les communes rurales de Lexeiba et Ganki, dont la population électorale ne pas remettre en cause les résultats, constituant l’exception qui confirme la règle.
En cas de réussite du « forcing » ainsi dénoncé, c’est le candidat de l’APP qui risque de passer à la trappe, car fortement mobilisés, les responsables de l’UDP font preuve d’une vigilance sans faille. Ainsi, une vingtaine d’années après « la belle époque » de la fraude en quantité industrielle, made in PRDS, l’incurie de l’institution chargée de veiller à la régularité du vote entretient le discrédit sur notre capacité à organiser un scrutin transparent et crédible, en dépit du manque d’enjeu découlant du boycott de l’opposition radicale.
Source : Mauriweb.info
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