Législatives à Kaédi: pourquoi la CENI traine les pieds?

Une semaine après les opérations de vote du double scrutin législatif et municipal du 23 novembre 2013, les résultats pour la représentation nationale dans le département de Kaédi ne sont pas encore  publiés par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

 

Un retard fortement dénoncé par  3 partis politiques : El Karama, l’Union pour la Démocratie et le Progrès (UDP)- majorité  et l’Alliance Populaire Progressiste (APP), dont les  candidats remportent dans l’ordre  les 3 postes à pouvoir, sur la base du scrutin proportionnel à un tour, d’après la compilation effectuée par les états majors de ces formations. Cependant, lassés par une interminable attente, ces  partis pointent du doigt « les manœuvres » au sein de la CENI,  dont le but est  de placer en deuxième position,  après le candidat de El Karama,  un membre du gouvernement pourtant  battu à plate couture dans tous les bureaux de vote (y compris à Kaédi commune).     12 bureaux  dans les communes rurales de  Lexeiba et Ganki, dont la population électorale  ne pas  remettre en cause les résultats, constituant  l’exception qui confirme la règle.

En cas de réussite du « forcing » ainsi dénoncé,  c’est le candidat de l’APP qui risque de passer à la trappe, car fortement mobilisés, les responsables de l’UDP font preuve d’une vigilance sans faille. Ainsi, une vingtaine d’années après « la belle époque » de la fraude en quantité  industrielle,  made in PRDS,  l’incurie de l’institution chargée de veiller à la régularité du vote entretient le discrédit sur notre capacité à organiser un scrutin transparent et crédible,  en dépit du manque d’enjeu découlant du boycott de l’opposition radicale.

 

Source :  Mauriweb.info

 

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