C’est la plus grande campagne de propagande politique, selon les observateurs, mais c’est également celle où la religion a été mélangée à toutes les « sauces ». Un parti des ulémas (érudits) par là, une requête de vote pour « les ambassadeurs du Prophète » par ci et, comble de la provocation, une formation qui attribut les prochains suffrages à…Allah, affirmant, à force de décibels, que c’est pour lui qu’on vote quand on choisit ses listes ! Pourtant, la Mauritanie est un pays musulman à 100% et même le parti « Tawasoul », d’obédience islamiste, prend la précaution – utile – de le préciser, quand son adversaire le plus sérieux, l’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir l’accuse d’exploiter la religion à des fins politiques.
Pour certains penseurs, comme Habiboullah Ould Ahmed, ce recours inhabituel à la religion dans le discours politique trouve son explication dans la détérioration des conditions de vie sur le plan économique et sécuritaire.
Et cet écrivain journaliste de donner comme preuve à ce qu’il dit, ce proverbe en Hassaniya qui dit : « celui qui échoue dans sa tentative d’amasser de l’argent dans la vie d’ici bas, commence à préparer celle de l’au-delà ».
Source : Elhourriya le 20/11/2013{jcomments on}
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com