Déportés mauritaniens : Ceux qui vivent toujours à Thiabakh, dans la misère

Touche pas à ma nationalité était dans le camp des déportés mauritaniens à thiabakh (Richard Toll au Sénégal) pour participer à l'assemblée générale tenue par les déportés des sept sites existant toujours dans cette localité.

Richard Toll fait partie du département de Dagana au Sénégal, qui abrite encore 7445 déportés dispersés dans 23 sites. "Ils sont confrontés à l’extrême pauvreté. Leurs enfants  ne peuvent bénéficier de soins médicaux, et n'ont pas la chance de rester à l'école faute de moyens" témoigne Abdoul Birane Wane, coordonnateur de TPMN, qui s'est rendu en mission dans cette zone, le 26 octobre passé.
 
Ceux d'entre eux qui naissent dans les milieux ruraux ne peuvent bénéficier de pièces d'état civil. Le problème des déportés négro-mauritaniens constitue une question toujours irrésolue, dans la mesure où ils sont encore 14.000 au Sénégal et plus de 20.000 au Mali.
 
"Il faut constamment rappeler aussi que 18.000 (sur 24.000) déjà en Mauritanie, revenus dans le cadre de l'accord tripartite de Dakar, restent sans papier car l'Etat mauritanien n'a jamais respecté ses engagements dans le cadre de ces accords" souligne TPMN.
 
"Des dizaines de milliers de personnes sont privées de leur nationalité; ce qui favorise un déséquilibre démographique au détriment des noirs, situation qui répond au plan des concepteurs du génocide de 1989" expose le coordonnateur.

 

Source : Noorinfo

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