Métissage, religion et nationalité : le juif mieux loti que le mauritanien…

Quand on voit l’importance sacrée qu’accordent à leurs compatriotes certains états, on est dégoûté de voir la façon criminelle dont « l’état » mauritanien joue avec l’identité de certains de ses citoyens. Aziz dont les racines marocaines n’ont pas attendu la création de la Mauritanie par la France pour exister devrait s’inspirer de ce qui se passe chez ses parents car qu’il le veuille ou non, il est sujet potentiel du roi en vertu d’un principe sacré chez son voisin et maître symbolique, le commandeur des croyants : marocain un jour, marocain toujours !
 
Ainsi, vous aurez beau prendre autant de nationalités que vous voudrez, une fois que vous mettez les pieds au Maroc vous redevenez sujets du Roi car le Maroc ne vend, ne joue ni lâche jamais l’identité d’une de ses filles ou d’un de ses fils allant jusqu’à reconnaître la langue berbère comme une langue nationale, quand en Mauritanie la folie de l’arabité errante fait du mot berbère, un terme plus bas que la queue des vaches dont le niveau par rapport au sol est associé à la différence qu’il y a entre un hartani et un abd…
 
Aziz, malgré un trafic présumé notoire de son lieu de naissance qui fut téléporté de Louga à un fief en Mauritanie (même si les Oulad Bush ba sont sans fief particulier vu qu’ils étaient à l’époque en très petit nombre perpétuellement en déplacement comme les gens du voyage qu’on trouve ailleurs ce qui d’ailleurs leur a permis de servir la pénétration française avec autant de mérite que les gens de Boutilimit ont servi la pacification), malgré cette téléportation présumée qui voudrait priver Abdoul Aziz Fall de son droit à la nationalité sénégalaise dont il parle à merveille la langue contrairement au hassanyia où il cascade comme nous tous sans parler de l’arabe classique dont il ne saisit que le traître mot, Abdoul Aziz Fall reste un sujet potentiel du roi marocain car il peut prétendre à la nationalité marocaine de droit de sang vu sa lignée personnelle directe sans parler de celle de sa tribu qui comme les autres, qui se vantent d’être arabisées, peuvent prétendre venir de beaucoup plus loin sur un autre continent à savoir l’Arabie.
 
Tout ça pour dire qu’Abdoul Aziz Fall n’a qu’à oser regarder en face son histoire, ses racines et son roi potentiel comme autant de miroirs, même s’il craint même de regarder dans les yeux son propre regard, pour savoir combien c’est traître et criminel de prendre en haine l'identité métisse jusqu'à la promettre dès la naissance aux vents et aux marées même avec l'excuse de vouloir diriger un pays d’une main royale sans avoir baigné ni dans le sang royal ni la bain royal encore moins dans le moindre bain académique ni même la trajectoire autodidacte sur le tard car notre ami le roi est devenu général sans avoir été une fois au front sinon celui de l’azizanie comme un certain Sanogo, toute proportion gardée.
 
En parlant de son droit au retour marocain pour lui enseigner la haute responsabilité de l’état en matière de nationalité, Aziz, président d’une république islamique, devrait regarder du côté d’Israël qu’il a viré du pays pour découvrir que même les sionistes respectent plus leurs concitoyens que lui… Pire ! Ces juifs-là ont voté une loi qui est parfaitement compréhensible quand on croit en Dieu et qu’on se dit appartenir à une théocratie ou une république religieuse quelconque à savoir autoriser quiconque ayant du sang juif (ainsi qu’à son éventuelle famille non juive) à rentrer en Israël. Si Aziz était digne d’être le président de la république islamique de Mauritanie, jamais il ne sacrifierait des enfants ayant pour moitié du sang de la république islamique de Mauritanie en les privant du droit sacré de tout  mauritanien à savoir le droit au bain dans la culture islamique  des siens. C’est une trahison religieuse sans précédent or nous en sommes-là.
 
Dès l’instant que l’état mauritanien incarné actuellement par Aziz comme hier par un autre zig et demain par un autre bonhomme, fait la guerre à la double nationalité des enfants métis, l’état mauritanien fait un djihad inverse à savoir lutter de toutes ses forces pour éloigner ses enfants de la terre musulmane sans se soucier de leur sort. C’est un crime au même titre que l’apostasie car il s’agit là d’une guerre religieuse non pour renforcer les droits islamiques chez les enfants de sang mauritanien mais de les éloigner le plus possible de l’Islam.
 
Un enfant mauritanien métis devrait avoir le droit, pour son libre arbitre, de baigner dans ses deux cultures de sorte à avoir le maximum de chance d’apprendre les choses de la vie spirituelle. Quiconque lui refuse ce droit pour le livrer exclusivement, corps et âme, à des républiques laïques se trahit de fait pour montrer un visage d’ennemi de l’islam en l’occurrence.
 
J’accuse Mohamed Ould Abdel Aziz et ses sbires, qui font la sourde oreille en sachant tout de cette affaire de double nationalité réclamée pour les enfants métis, d’œuvrer dans le sens des ennemis de l’islam et de faire en ricanant un génocide religieux pour faire à la chaîne des mauritaniens interdits d’avoir le droit de baigner aussi dans la culture musulmane de leur pays.
 
Tel est aussi l’enjeu.
 
Dieu suffit comme témoin.
 
 
Vlane A.O.S.A.
 

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