L'occasion pour les animateurs et chercheurs comme messieurs Abdel Wedoud Ould cheikh, Lô Gourmo, ou Ousmane Sao, d'esquisser des solutions pour sortir de ce marasme social.
Le professeur Ould Cheikh spuligne alors la nécessité d’un "projet commun" et d’une "volonté de vivre ensemble" pour "réussir le défi d’une vraie intégration de toutes les composantes ethniques de la Mauritanie". Le professeur Ould Cheikh et Monsieur Lô se rejoignent sur l’idée qu’en Mauritanie l’Etat a précédé la Nation, par conséquent c’est l’Etat qui modèle l’ethnie alors que c’est les ethnies qui devaient générer l’Etat.
Il exhorte les jeunesses mauritaniennes de sortir de l’ethno-centrisme dans lequel chacune est enfoncée, pour qu’émerge une cohésion plus large dans l’ensemble de ces jeunesses.
Les auditeurs ont pu avoir la parole. Les constats globaux sont revenus sur la scène, comme avec le professeur d'histoire-géographie à l'université de nouakchottm Sakho Diagana, qui rappelle "la mise en place d’un système éducatif à deux vitesses privant certaines ethnies de l’ascenseur social mauritanien".
Un certain Baba ould Jiddou, rappellera ce qu'Ahmed Jiddou Aly avait brillamment mis en exergue lors de la polémique sur le recensement.
Il a rappelé les relations qui existaient entre les Maures et les Noirs, et il a déploré la dégradation des relations occasionnées par le problème de la cohabitation qui creuse un fossé énorme entre des communautés qui se connaissent, et sont liées, culturellement, historiquement, par le sang même.
Le président de MAPROM conclura les débats, en plaidant pour une "refondation d’une nation plurielle, bâtie sur l’acceptation des différences".
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