Les charrettes, tirées par des ânes, restent le seul moyen pour accéder au sortir de Kouva.
Et comme le malheur des uns fait le bonheur des autres, les charretiers profitent de la situation. Pour traverser une distance à peine quarante mètres, ils font payer par personne 1000, 200 voire 300Um si le passager a des bagages. Inutile de négocier. «C’est à prendre ou à laisser. Je te signale que je ne suis pas là pour jouer, je travaille moi. J’ai une famille à nourrir. Tu pars ou tu ne pars pas, c’est 200Um toi et tes sacs. Regarde ce monsieur comme il est pressé il a payé 200Um pour traverser » dit, le charretier a un client hésitant.
Le « lac de Kouva » est raccordé aux tuyaux déversant l’eau lentement vers la mer à l’aide de motopompes. En attendant, les enfants, eux prennent plaisir en plongeant dans ces eaux de pluies mélangées à celle des fosses et des déchets liquides ménagers.
Mohamed Coulibaly
Source : Le Quotidien de Nouakchott le 30/09/2013{jcomments on}
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