Une sacrée occasion pour cette gent féminine pour rappeler aux conclavistes d’assumer leurs responsabilités envers le genre, particulièrement en engageant des mesures résolues permettant aux femmes d’occuper d’ici 2015, conformément aux OMD, 33% des fonctions administratives et des mandats électoraux.
Connecting Groupe Mauritanie, les deux Groupes de Plaidoyer pour l’Accès des Femmes aux Sphères de et pour la Participation Politique des Femmes ainsi que les trois Réseaux des Femmes Elues Locales, Ministres et Parlementaires et des Femmes Musulmanes Africaines ont motivé leur soutien des négociations par la conjoncture particulière que connait le pays ainsi que par l’esprit positif manifesté par les partenaires politiques en décidant de s’asseoir autour d’une même table lors du premier et du second dialogue.
Le collectif avivement apprécié le recours des différentes partenaires politiques au débat et au dialogue pour traiter les obstacles et problématiques posés, demandant aux différents partenaires de mettre en avant l’intérêt national et de faire les compromis nécessaires pour permettre au dialogue d’aboutir à des résultats garantissant la participation de tous à des élections consensuelles, transparentes et crédibles .
Evoquant leurs attentes d’être au menu de ces discussions, notamment pour les aspects liés à la promotion de leur condition politique, socioéconomique et professionnelle, le collectif des associations précitées, estime que le rôle primordial que les femmes jouent dans la gestion des questions nationales majeures, les conduit à demander aux parties prenantes à ces pourparlers de prendre en considération les engagements souscrits par la Mauritanie pour réaliser les OMD, « particulièrement l’OMD 3 qui stipule que les femmes doivent accéder, avant 2015, au moins à 33% des fonctions administratives ainsi que des mandats électoraux ».
Un vœu auquel les femmes regroupées au sein des initiatives de plaidoyer sont présentement très attachées, puisqu’elles n’ont pas manqué d’exprimer pour la même circonstance leur consternation et leur profond regret de constater leur absence à ces négociations où aussi bien le gouvernement que la COD n’ont daigné mandater que des hommes « comme elles l’ont été d’ailleurs dans la plupart des commissions de la CENI.
« En effet, aucune femme ne figure dans les délégations, de la majorité comme de l’opposition ; malgré la présence de femmes très compétentes au sein des deux pôles politiques » dit le collectif qui interpelle les différents décideurs à rectifier cette situation et à mettre en garde contre les conséquences de la marginalisation continue des femmes (composante la plus importante de la société) dans la gestion des affaires nationales cruciales.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur le 01/10/2013{jcomments on}
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