Le vote a eu lieu et a donné vainqueur le candidat sortant, Sow Moussa Demba face a deux autres.
Une quatrième candidature, celle de Bakar Ould Diah, n’a pas été soumis au suffrage des présidents d’unité de Base. L’intéressé proteste et parle d’une exclusion. « C’est la sous section jedida de Kaédi qui avait reçu mandat de recevoir les dossiers de candidatures ; quand je suis arrivé pour déposer mon dossier, il m’ont dit que le délai de dépôt a expiré. Or aucun texte du parti ne prévoit un délai quelconque… » Explique Bakar Ould Diah qui a par la suite, a remis son dossier de candidature au fédéral UPR de Kaédi et au départemental. Bakar poursuit : « le même jour, le 14 août, sans vérification sérieuse de l’identité des membres du corps électoral, il a été procédé au vote pour départager trois candidats. Comme je n’étais pas enregistré parmi les candidats, mes soutiens parmi les présidents d’unité de base se sont dispersés entre deux des trois candidats. »
Bakar Ould Diah dont la candidature était accompagné d’une lettre de soutien signé de six unités de base, demande à l’UPR de « redresser le tort qu’il a subi » Il estime que le vote qui a eu lieu s’est passé dans des conditions « inacceptable. » et ajoute « si ma candidature avait était soumis au vote, j’allais ratisser au-delà des six présidents d’unité de base… »
Il pense aussi que « l’esprit au sein de l’UPR doit être plus inclusif et que les haut cadres du parti doivent se défaire de l’attitude d’accaparement pour faire place au niveau des postes électifs aux hommes de terrain qui ont des liens et contacts quotidiens avec les structures de bases et les militants. » Pour plus d’efficacité selon Bakar Ould Diah, l’UPR doit sortir de la logique « du fauteuil au cercueil » qui animent certains de ses responsables.
Source : Le Quotidien de Nouakchott le 28/08/2013{jcomments on}
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