Le net a profondément changé la manière de faire des rencontres. Aujourd’hui, à moins d’être réfractaire aux nouvelles technologies ou être abonné aux cousins et cousines, on pourrait trouver sa moitié confortablement assis sur un canapé et l’œil rivé sur son ordinateur.
Mais attention le virtuel ne remplace pas le réel et comme celui-ci, le web est un monde où prolifèrent, entre autres, l’hypocrisie et la mythomanie. Et l’immersion dans quelques sites de rencontres permet de faire quelques constats.
On y trouve vraiment de tout. Par exemple un communautarisme exacerbé qui s’apparente au racisme. On voit des « pas de blacks, pas de rebeus ou de babtous ». Pour les immigrés, il est quand même curieux d’exclure les habitants tout en adorant leurs euros, leurs aides sociales, etc.
Il y a les pervers et les infidèles de toutes sortes. Eh oui mais ce n’est pas le net qui a inventé ces dérives. Et il y a beaucoup de candidats à l’émigration qui tentent de tisser des liens avec une personne qui pourrait leur faciliter l’octroi d’un visa. Beaucoup de femmes l’ont compris et préviennent qu’elles ne travaillent pas à la préfecture ou évitent systématiquement les étrangers.
Beaucoup se plaignent des internautes qui massacrent la langue à chaque clic. Du coup certains exigent une orthographe irréprochable avant de débuter une discussion. Et comme dans la vie réelle, nombreuses sont les femmes qui se plaignent de la vulgarité et de l’attitude des hommes à leur égard. « Du respect, s’il vous plait ! », implore l’une alors que l’autre annonce que pour espérer une discussion, « le port du cerveau est exigé » ! Alors, messieurs, un peu d’élégance.
Ibrahima Athie{jcomments on}
(Chronique de l'émission " le débrieff de l'actu" du dimanche 23/06/2013. Le "débrieff de l'actu", tous les dimanche dès 22H00 heure de Paris, 20 H00 GMT sur www.kassataya.com)
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