L’Initiative de Résurgence du mouvement Abolitionniste (IRA)-a célébré samedi le premier anniversaire des autodafés sur les écrits du rite musulman malékite accusés de faire l’apologie de l’esclavage.
Suite à cet acte symboliquement, fortement condamné par une frange de l’opinion nationale, Birame Ould Dah Ould Abeid et plusieurs militants du mouvement avaient été arrêtés.
La célébration de ce premier anniversaire a été marquée par une série de manifestations parmi lesquelles une conférence de presse.
Le mouvement abolitionniste a profité de la circonstance pour réclamer un large débat national sur la question de l’esclavage impliquant de tous les segments de la société (autorités étatiques, classe politique, société civile, religieux, divers leaders d’opinion….) samedi à l’occasion de la célébration du premier anniversaire d’autodafés sur des écrits du rite musulman malékite.
Le président de l’ONG plaide en faveur « d’un grand débat autour de la question de l’esclavage » dans le cadre duquel « nous entendons démontrer que les manuels que nous avons symboliquement incinéré le 28 avril 2012 sont à l’origine du malheur de millions d’individus réduits à l’état de sous hommes à travers des siècles. Une injustice et un arbitraire dont sont encore victimes les membres de toute une communauté nationale.
Nous réclamons une révision des programmes d’éducation et une nouvelle jurisprudence ayant pour base le Coran et la Sunna, qui doivent être les seules sources du droit, à l’exclusion des autres manuels secondaires surtout ceux qui détaillent les modalités de vente d’un esclave ».
Une loi adoptée en 2007 criminalise la pratique de l’esclavage.
Toutefois, les ONG antiesclavagistes continuent à rapporter et dénoncer régulièrement des cas dont les présumés auteurs « restent impunis, du fait de complicités » au plus haut niveau.
Source : MauriWeb le 27/04/2013{jcomments on}
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