La direction générale de la sûreté nationale a organisé le 21 mars 2013 à Nouakchott, en partenariat avec l’Union Européenne et Interpol, une session de formation au profit de certains hauts cadres de la police ouest africaine.
L’atelier a pour objectif la constitution d’une base de données systématique à travers laquelle des opérations de centralisation, de collecte, de gestion, d’analyse et de partage des informations seront mises en place rapidement entre les pays de la sous région du Sahel afin de combattre le crime transfrontalier. Selon la représentante de l’Union Européenne, Maria Bassril : « Le terrorisme et le crime organisé sont deux phénomènes qui n’ont pas de frontières » signalant que tous les pays qui participent à la rencontre ont pris les mesures appropriées pour combattre les deux phénomènes soit à travers le renforcement du cadre juridique soit à travers la formation de ses forces de sécurité afin de faire face aux probables menaces. Le commandant Abdallahi Dieng, chef de la division sécurité au sein de la communauté économique de l’ Afrique de l’Ouest a appelé à plus de coordination et d’échange de renseignements entre les appareils sécuritaires des pays de l’Afrique de l’Ouest pour lutter contre les différentes sortes de crimes comme le terrorisme ou le piratage. De son côté Adamou Mohamed, le vice Président d’Interpol en Afrique a déclaré que la lutte contre la criminalité requiert la conjugaison des efforts de tous les pays de la sous région, particulièrement dans le domaine du partage et d’échange des informations liés à la criminalité qui ne se présente plus sous sa forme traditionnelle, mais a évolué vers une criminalité complexe, ce qui oblige à davantage d’efforts pour son suivi et son éradication.
Source : Le Calame le 24/03/2013{jcomments on}
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