Mohamed Ould ElKory, citoyen mauritanien, membre de la communauté Hratin (esclaves et anciens esclaves de Mauritanie), actuellement à Genève en Suisse.
Lettre au président du conseil des Nations-Unies pour les droits de l’homme à Genève
– à la Haut Commissaire des Nations-Unies pour les Droits de l’Homme à Genève
– au président d’IRA-Mauritanie à Nouakchott(Mauritanie)
– Messieurs, Madame, je fais partie de l’ethnie Haratin, la communauté la plus nombreuse de Mauritanie, mais hélas celle qui continue à subir les pratiques de l’esclavage, la discrimination raciale et de naissance, les privations d’éducation, de santé et la paupérisation économique et sociale. Notre communauté est aussi victime de répression et d’interdiction de s’associer, de manifester et du droit de s’exprimer sur notre situation de désolation multiséculaire ; à toute notre élite, le pouvoir discriminatoire et esclavagiste en Mauritanie, impose le silence sur nos problèmes ou les fausses déclarations et faux témoignage ; et c’est à ce prix que certains de nos cadres et personnalités puissent occuper des postes dans l’Etats ou obtenir des avantages en contre-partie de cette infamie.
C’est pourquoi messieurs et madame, mon oncle Mohamed ould Brahim a bénéficié de l’enregistrement par le ministre de l’intérieur de Mauritanie, d’une prétendue ong des droits humains (organisation contre le discours extrémiste), et ce au lendemain de l’emprisonnement du président d’IRA-Mauritanie et certains de ses compagnons, le 13 décembre 2010 à propos de leur dénonciation d’une affaire d’esclavage. Cet oncle qui avait pour mission, en compagnie d’autres hratin comme lui, de vilipender le président d’IRA et le charger injustement dans les journaux du pays et dans les forums internationaux, cet oncle qui est très introduit dans les milieux des renseignements, je dépendais de lui et il m’a enregistré comme membre de son ong.
Je n’avais pas le choix, mais bien sur qu’en tant que hartani, mon cœur et mon âme battaient pour IRA et son président ; je ne pouvais pas exprimer ce sentiment publiquement à l’intérieur vue ma dépendance totale de mon oncle et les mesures de rétorsion qu’il pouvait prendre contre moi ; mais maintenant que mon oncle m’a fait voyager à Genève sur demande de l’ambassadeur ould zahaf avec la mission de m’attaquer à IRA et à son président au conseil des droits humains, je profite de cette occasion et de l’environnement de liberté dans ce pays, pour clamer haut et fort, mon refus du système esclavagiste qui opprime ma communauté et toute ma solidarité avec Biram Dah ABEID et IRA-Mauritanie.
Et dans un second document, qui sera adressé au destinataires de cette lettre et à l’opinion publique nationale et internationale, je dévoilerai comment le commissariat au droits de l’homme, à la lutte contre la pauvreté et pour la relation avec la société civile en Mauritanie, l’ambassade de la Mauritanie à Genève et une ong africaine accrédité à Genève, accrédité à l’ECOSOC, comment toutes ces parties procèdent pour décaisser l’argent du contribuables mauritanien pour payer les frais de voyage, l’argent de poche et autres avantages illicites à ceux qui sont chargés de mener la guerre contre les vrais défenseurs des droits humains.
Je vous informe, chers messieurs, chère madame, que le président de l’ONG Comité Internationale pour le Respect et l’Application de la Charte Africaine des Droits de l’Homme et des peuples ( CIRAC), monsieur Malusa Wa Mavula M. qui m’avait fourni l’invitation sur ordre de l’ambassadeur et l’acréditation pour participer à la 22 eme session ordinaire du conseil des droits de l’Homme au Palais des Nations à Genève, du 22(février au 22 mars 2013, m’a refusé le badge d’entrée car m’a-t-il dit , il nous faut le feu vert de l’ambassadeur de Mauritanie à Genève, Cheikh Ahmed ouldZahaf ; ce dernier ayant eu vent je ne dirai pas ce qui est conforme à la ligne de dénis du gouvernement mauritanien, a purement et simplement ordonné aux ongs qui lui sont inféodées, celle de mon oncle, l’Association contre le discours extrémiste, et celle de M Malusa, citée plus haut, il leurs a ordonné de m’empêcher d’accéder la salle ou se déroule la cession du conseil ;
Ainsi, avant de revenir en détail, sur les menaces aux quelles je suis l’objet, dans d’autres écrits, je dénonce avec vigueur cette copinage entre ongs sensées et prétendument indépendantes et les cercles diplomatiques et policiers des États.
Genève, le 20 mars 2013
Mohmed ould ElKory
Source : Mauritanie Web le 21/03/2013{jcomments on}
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