Compenser, indemniser, réparer, remplacer…
Des vocables aujourd’hui disparus du vocabulaire et du langage de la grande majorité des Sociétés appelées d’Assurances et de réassurances qui naissent chaque jour à chaque coin de rue, se transformant en une source d’enrichissement illicite réservée à une poignée de personnes aidées en cela par la police comme rabatteurs et des juges légitimateurs qui se prêtent assistance- Du jamais vu ! Des autorités mobilisées pour contraindre le citoyen à payer un tribut expiatoire à une certaine classe qui a choisi de ponctionner par voie de collecte indue des sommes occultes au dépens du pauvre automobiliste ou tout autre assuré , une énième manière de se faire de l’argent facile. Pour s’attirer le maximum d’argent, certaines Sociétés auraient même cassé les prix de leurs polices acceptant n’importe quel montant contre un papier qui ne sert que de passavant pour vous éviter les tracasseries policières, ces sociétés se sachant à l’abri de toutes poursuites pour indemnisations de l’assuré quelle que soit sa gaffe. Une stratégie volée au Marché Tieb-tieb sur fond de sauve-qui-peut. Quelques soient par ailleurs les dégâts que l’assuré a subis ou a fait subir à autrui, il doit s’attendre à un véritable parcours du combattant pour se faire indemniser. Les rendez-vous sempiternels serviront à le décourager et finalement à abandonner ses droits. L’Autorité de tutelle qui ferme l’œil face à la prolifération de ces sociétés semble avaliser à tort cette valse de mauvaises manières. Tous ces agissements sont légitimés par l’impunité ambiante qui entoure ces actes. Cette pratique cynique auquel s’adonnent certaines sociétés d’assurance et de réassurance prolifère au grand dam des pauvres citoyens privés de toutes voies de recours au mépris des convenances Devant cet excès d’immobilisme de l’Administration d’une part, et l’excès de zèle d s moyens d’encaissement, on est en droit de se demander si derrière ces grandes entreprises ne se tiennent quelques puissantes autorités comme actionnaires. Pourtant sous d’autres cieux, le client est roi, seule la qualité du service rendu constituant un facteur de réussite. En effet, ces entreprises qui fournissent d’excellents services à leurs clients obtiennent une rentabilité supérieure et distancent largement leurs concurrents en termes de parts et de marchés qu’elles arrachent sans rabattage ni complicité. Quant à nous Mauritaniens nous pouvons nous contenter de la très grande faveur de déposer plaintes et réclamations, sans autres possibilité de récriminations. Ceci ne veut pas dire que les Sociétés ne doivent pas lutter contre les fraudeurs, les voleurs qui cherchent à profiter abusivement de certaines occasions. Nous devons, pour être justes, éviter les deux extrêmes en nous rappelant chaque fois le vieux principe » fidéliser coûte moins cher que conquérir de nouveaux clients » ; ce grand principe mérite d’être relativisé.
Mohamed Lemine
Source : L’Authentique le 03/02/2013{jcomments on}
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