La convention signée en juin 2011, entre l’Etat mauritanien et la société chinoise polyhondone fishery, pour une enveloppe de 100 millions Usd, était en renégociation entre les deux parties pour dissiper les malentendus sur un partenariat source d’une grande polémique
et où les engagements pris par Pékin en matière d’emploi et de réalisations pour bénéficier d’avantages halieutiques étendus sur 25 ans sont demeurés lettre morte.
Aux dernières nouvelles, les pourparlers lancés par les deux camps pour sauver les meubles ont été sur le point d’aboutir à des conciliabules, si un cas d’espionnage économique n’était pas venu tout faire tomber à l’eau à la fin des discussions. Selon Tawary.com, une compatriote collaboratrice des négociateurs chinois que le site s’est réservé de divulguer le nom, les ayant accompagnés au cours des pourparlers avait posé devant elle un téléphone enregistreur activé, qui n’avait pas éveillé les soupçons des médiateurs mauritaniens. Mais, c’est lorsque les négociateurs ont voulu disposer que le pot de rose fut découvert, quand l’heureuse agent d’espionnage a voulu désactiver l’enregistrement, appuyant involontairement sur le lecteur, faisant entendre dans un air d’étonnement général tous les dessous des pourparlers.
Selon le confrère, le conseiller technique du ministère des pêches et de l’économie maritime Cheikh Ould Baya aurait demandé à la concitoyenne de remettre son GSM pour écraser l’enregistrement ; ce qu’elle a refusé, malgré ses menaces d’interpellation devant la police, si elle persiste.
Cet incident inattendu aurait conduit à l’échec de la réunion au terme de laquelle, les fonctionnaires du ministère des pêches et de l’économie maritime auraient expulsés les représentants de la société chinoise à ces négociations, tout en leur faisant entendre des mots discourtois et en détruisant le message enregistré par l’espionne, qui accable davantage Poly Hondone, régulièrement indexée de vocation douteuse et suspecte. A titre de rappel, notons que la convention signée en notre pays et cette société, d’une durée de 25 ans, t accorde des avantages fiscaux énormes à la partie chinoise en contrepartie d’engagements non tenus dont l’emploi de 2.500 mauritaniens ainsi que leur formation à moyen et long termes sur les techniques multiples de pêche pour prendre la relève des chinois une fois la période arrivée à expiration.
Md O Md Lemine
Source : Le Rénovateur le 17/01/2013{jcomments on}
Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com
