En direct sur le front : TOUT SUR LES COMBATS AU NORD

C’est un Rafale comme celui-ci qui a bombardé ce dimanche Gao, fief des jihadistes, dans le nord du Mali. – AFP/Joël SagetLes combats ne sont pas limités à Konna. Par ailleurs, la Grande-Bretagne devrait envoyer du renfort ce dimanche. Le Togo s’engage également. La situation en direct.

16h48 :

« Il y a eu une dizaine de frappes, dans Gao et près de Gao. Toutes les bases des islamistes ont été détruites », a déclaré à l’AFP un habitant contacté par téléphone. « Nous voyons la fumée sortir du camp. Il n’y a pas un seul islamiste aujourd’hui dans la ville. Ils ont fui », a ajouté un enseignant de la ville.

Une source sécuritaire régionale a confirmé à l’AFP que « les principales bases » des islamistes, à Gao et dans sa périphérie, ont été « mises hors d’usage » par les raids français.

16h45 :

Les forces françaises ont commencé à bombarder Gao, le fief des islamistes dans le nord du Mali. Des témoins signalent la fuite de jihadistes.

16h42 :

L’opération militaire française en soutien de l’armée malienne mobilise déjà plusieurs centaines de militaires venus de France ou de forces prépositionnées en Afrique, appuyés par une dizaine d’avions de combat, de ravitaillement ou de surveillance aérienne.

Environ 500 militaires ont été déployés simultanément à Bamako, selon les chiffres de la défense. Les Forces spéciales ont également été engagées.

Le nombre d’avions de combat basé à N’Djamena dans le cadre du détachement Epervier a été porté à huit : deux Mirage F1CR et six Mirage 2000D. Trois avions ravitailleurs C135 sont également mobilisés, en plus des appareils de transport. Des Rafales mis en état d’alerte peuvent intervenir directement depuis la France.

Des hélicoptères de combat, notamment des Gazelle équipés de missiles Hot et de canon de 20 mm, ont également été engagés dans la région de Konna.

16h26 :

Une dizaine de gendarmes du GIGN sont déployés depuis une semaine à l’ambassade de France au Mali pour renforcer la sécurité de l’ambassadeur et des locaux diplomatiques français à Bamako.

D’autres gendarmes du GIGN sont également présents à l’ambassade de France à Bangui, en Centrafrique.

16h16 :

Récapitulons les forces en présence: aux côtés des Maliens et des Français, on trouve (ou trouvera) des soldats togolais et nigérians, ainsi que que du matériel britannique et américain. En revanche, les Allemands ont exclu toute coopération militaire, préférant se concentrer sur une solution politique.

15h42 :

Le ministre allemand des Affaires étrangères a exclu dimanche l’envoi de troupes allemandes pour combattre les islamistes au Mali et a appelé à une solution politique pour mettre fin à la violence.

Le ministre, Guido Westerwelle, s’est félicité « du fait que l’armée malienne, avec le soutien de la France et de pays africains, a réussi à stopper l’avance des islamistes ».

15h33 :

 

Des soldats français arment des Mirage 2000 en partance pour le nord du Mali depuis la base tchadienne de N’Djamena. – AFP/Nicolas Nelson Richard

15h18 :

Les forces militaires françaises au Mali affrontent des groupes islamistes « bien équipés, bien armés et bien entraînes », dotés « d’un matériel moderne, sophistiqué », a souligné dimanche l’entourage de François Hollande.

« Ce qui nous a beaucoup frappés, c’est la modernité de leur équipement, leur entraînement et leur capacité à s’en servir », a affirmé l’Elysée. Ces groupes armés ont « montré comment ils pouvaient endommager un hélicoptère et blesser mortellement son pilote », a poursuivi ce proche du chef de l’Etat.

15h14 :

François Hollande a de nouveau réuni dimanche un conseil de défense à l’Elysée. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, les ministres Jean-Yves Le Drian (Défense), Laurent Fabius (Affaires étrangères), Manuel Valls (Intérieur), le chef d’état-major des armées, Edouard Guillaud, le secrétaire général de la Défense et de la Sécurité nationale, Francis Delon, ainsi que le directeur général de la DGSE, Erard Corbin de Mangoux, participent à cette réunion.

14h52 :

Le Togo a annoncé à l’instant l’envoi de 500 soldats au Mali pour combattre les islamistes aux côtés des Français.

14h32 :

Des avions français ont bombardé des cibles dans plusieurs localités du nord du Mali, en dehors de la zone de Konna où se situe le principal affrontement entre groupes armés islamistes et forces maliennes.Un camp de combattants jihadistes a notamment été visé à Léré, à quelque 150 km au nord de Konna, et proche de la Mauritanie, selon des témoins.

14h22 :

Le ministre de la Défense, Jean-Yves Le Drian a estimé dimanche que la France et l’Europe allaient « sans doute » être confrontées « dans la durée » à la menace terroriste et souligné qu’il fallait rester « très vigilant » pour s’en prémunir. »Le danger terroriste est permanent depuis longtemps », a déclaré le ministre de la Défense au Grand Rendez-vous sur Europe 1/Aujourd’hui en France/I Télé, à propos de la décision du chef de l’Etat de renforcer le plan Vigipirate après le lancement de l’opération militaire française contre les islamistes armés au Mali.

14h20 :

Pour Jean-Marie Le Pen, la politique militaire de la France est celle d’une « bonne femme saoûle ».

« Nous avons soutenu, avec M. Sarkozy et le soutien du PS, des rebelles jihadistes en Libye, même militairement, considérablement. D’ailleurs, c’est le boomerang: nous retrouvons en face de nous l’armement qu’on a parachuté aux jihadistes de Libye. Idem en Syrie, on souhaite la victoire des jihadistes de Syrie, et on la combat au Mali: comprenne qui pourra, c’est la démarche de la bonne femme saoûle qui titube d’un bord à l’autre de la route. »

Classe, très classe.

14h18 :

Un nouveau conseil de la Défense est prévue à 15 heures à l’Elysée. François Hollande fera un point sur le déroulé des opérations au Mali avec les ministres concernés.

14h15 :

Le premier avion de transport militaire britannique destiné à soutenir l’armée française au Mali devrait décoller du Royaume-Uni dimanche, a annoncé le ministère de la Défense à Londres.

12h36 :

L’intervention au Mali va-t-elle mettre la vie des otages français au Mali en péril? Le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian affirme que leur vie aurait été en plus grand danger encore si l’opération n’avait pas eu lieu. Il a par ailleurs souligné que la France entendait continuer à « négocier » avec les ravisseurs pour tenter d’obtenir la libération des otages français, mais sans céder au chantage ou à « des conditions extravagantes ».

La réalité c’est que si l’opération initiée par les groupes terroristes avait été menée à son terme avant-hier (vendredi), aujourd’hui ils seraient à Bamako. C’est un pays en otage qu’il y aurait eu, en plus de nos huit otages. (…) La vie de nos otages aurait été encore plus risquée si l’on avait laissé faire cette opération.

Jean-Yves le Drian, ministre de la Défense

12h25 :

Les représentants de la communauté malienne ont fait part de leur satisfaction à leur départ de l’Elysée.

Si la France n’était pas venue aux côtés du Mali, le Mali n’existerait plus, ce serait autre chose que le Mali parce que ces intégristes seraient arrivés jusqu’à Bamako (…) On ne peut que remercier ce peuple ami.

Ramata Coulibaly, vice-présidente du collectif les Maliens de France pour la paix

12h23 :

François Hollande a reçu les représentants de plusieurs associations de la communauté malienne (environ 100 000 personnes) installée en France à l’Elysée. Ces derniers ont remercié le chef de l’Etat pour l’intervention militaire de la France au Mali.

12h17 :

Le Burkina Faso, le Niger et le Sénegal se sont également engagés à participer à la force africaine en envoyant chacun 500 hommes en soutien aux 5 000 soldats maliens pour reconquérir le nord du Mali. « L’objectif est de reprendre le Nord et de repousser » les groupes islamistes, a indiqué ce dimanche un porte-parole de la Cédéao. « Il ne s’agit pas que du Mali. Il s’agit aussi de nous, la région, et de la communauté internationale », a-t-il ajouté en allusion aux risques posés par les groupes islamistes dont certains sont liés à Al-Qaïda.

12h15 :

Le Bénin va envoyer 300 soldats au Mali, selon le chef d’état-major de l’armée béninoise Denis Houssou Gbessemehlan.

Bonjour à tous. La France s’est engagée vendredi dans le conflit malien et, depuis, les événements s’accélèrent.

Par LEXPRESS.fr

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