Ould Abeid, qui est également président de la Fédération Nationale des Pêches FNP-section pêche artisanale de Mauritanie) met en cause « de nombreuses contraintes physiques et administratives, notamment les multiples points de contrôle sur les routes et corridors d’acheminement du poisson à l’origine souvent de la dégradation de la qualité des produits halieutiques, facilement périssables ».
A titre d’exemple, le président de la COAPA évoque le trajet de Nouadhibou/Dakar (environ 1000 kilomètres) à travers lequel on rencontre plus de 30 postes de contrôle (douane, gendarmerie, police et armée).
En conséquence, il invite les états « à ratifier la convention relative au Transport International Routier (TIR), qui permet aux services de contrôle de sceller le véhicule de transport sur la base d’un document douanier (carnet à souche) jusqu’au lieu de destination finale du poisson ».
Ces pays doivent également se préparer à approuver les directives de la FAO relatives à la pêche artisanale : un avant projet qui fera l’objet d’une consultation technique en février 2013 et dont l’approbation finale est programmée pour 2014.
Cette démarche de la FAO vise la création d’un instrument de promotion et de développement de la pêche artisanale.
Source : Le Calame le 20/11/2012{jcomments on}
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