{jcomments on}Pourquoi s’en prennent-ils si souvent au Prophète de l’Islam ? Pourquoi l’outrage fait au Meilleur des Hommes devient-il un exercice si facile pour certains occidentaux. Il suffit d’être mauvais écrivain, débile cinéaste, piètre journaliste, politicien au rabais, pour gagner à bon compte une notoriété, une protection policière et peut être certainement des financements occultes d’organisations plus occultes encore.
Et des esprits qui se croient bien pensants, des hommes de lettres et des intellectuels qui se pensent vertueux osent par pusillanimité peut être, par intérêt souvent, (ils sont forts ceux qui protègent les islamophobes), par aveuglement, par ignorance aussi défendre au nom de principes chancelants le droit des insulteurs à insulter, le droit des haineux à haïr et à le proclamer. Mais la question reste posée, et elle nous oblige à chercher réponse : pourquoi s’en prennent-ils à Mohamed, le dernier des prophètes, le libérateur ?Il n’y a dans le message et l’œuvre du Prophète rien qui ne puisse réjouir les cœurs et les esprits. Les occidentaux les plus brillants (Lamartine et da’utres…) ont toujours salué en cet homme parfait, la quintessence du sublime. Il a prôné l’égalité en des temps de barbarie, il a refusé l’esclavage, il a donné les meilleurs exemples de tolérance, il a créé l’esprit de partage, il a appelé à la Choura, la démocratie. L’Occident aurait dû l’applaudir comme précurseur. Comment peut-on s‘en prendre à un tel homme ?. Et au surplus quinze siècles après sa mort.
La vérité c’est que derrière l’image du Prophète, ce que veulent atteindre les provocateurs c’est non moins que l’Islam et les musulmans, vus non pas comme croyants mais comme d’autres, comme des gens différents, comme des peuples qui refusent de se plier au joug, de plus en plus insupportable, des nouvelles superstitions d’un Occident qui se croit triomphant. En d’autres mots, nous avons en face de nous non pas des penseurs, ni des artistes, ni des journalistes, mais des racistes, tout simplement. L’Occident, en ses temps de crise à la vieille habitude de tendre un doigt accusateur : les juifs, les jaunes, les nègres parfois. Les juifs sont bien protégés, les jaunes ont des économies fertiles, la haine des noirs en tant que tels n’a rien donné ni aux USA ni en Europe, alors il reste le musulman et avant tout l’Arabe, et on l’attaque là où cela fait mal, dans sa foi.
A cette furie raciste, les réponses de bien des musulmans ont été plutôt faciles ; la haine, la colère, la violence parfois. Moi, j’appelle à une meilleure réponse : le mépris. Il n’y a pas de plus méprisables que cette vidéo abjecte et ces caricatures de sous-fifres. Méprisons ces voix ! Ecoutons plutôt celles qui viennent du fin-fond des cœurs justes et qui appellent à toujours aimer l’homme qui a libéré l’Homme. Je publierai demain, peut être, sur ce site, des extraits traduits de la burda de Bousseiry, l’un des plus beaux textes à la mémoire du Prophète. Ce sont ces voix là qu’il faut entendre. Parce qu’elles appellent, au-delà des haines et des mensonges d’aujourd’hui, à toujours respecter l’humain.
Beyrouk
Source : Le blog de Beyrouk le 27/09/2012
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