Assainissement/Pavage : Le maire d’Atar décline toute responsabilité quant aux défaillances techniques ou administratives

(Crédit photo : Ely Salem Khayar / Adrar Info)

En réaction aux plaintes, critiques et accusations proférées par certains citoyens, suite aux conséquences néfastes de l’assainissent/pavage qui vient d’être réalisé dans sa commune, le Maire d’Atar, Sid’Ahmed Ould H’meimed a expliqué, lors d’une entrevue avec Adrar.info jeudi 13 septembre, comment sont élaborés, exécutés et réceptionnés les projets communaux.

Les parties qui y sont impliquées, celles concernées et celles qui en sont bénéficiaires. Monsieur le maire a situé les responsabilités qui incombent à chacune, au vu de la réglementation en vigueur, en prenant pour exemple les différentes étapes et phases du projet en question.

Ould H’meimed a indiqué que la commune est un démembrement de l’Etat Mauritanien soumis, comme toutes les autres institutions nationales aux mêmes règles de soumission et exécution des projets. Elle exprime un besoin ou projet, sur la base d’une première étude menée par ses propres services. Apres quoi, elle adresse une requête a l’Etat, via le ministère de tutelle ; Elle participe ensuite, en vertu de l’autonomie que lui confère la loi, a la recherche du financement de ce projet. Seule, ou en collaboration avec certains services gouvernementaux. Une fois, le financement obtenu, l’Etat confie le projet a son agence AMEXTIPE, par voie d’un contrat standard, sommant la commune à déléguer à cette agence l’exécution de ce projet. Cette agence doit reprendre l’étude (recrutement d’un BE) pour laquelle elle dispose de 8% du cout global du projet. Elle lance l’appel d’offres, sélectionne la ou les sociétés exécutantes et suit la réalisation. Une fois, les travaux achevés, la commune intervient pour réceptionner si conforme au cahier de charge initial, émettre des réserves si defaillances minimes ou refuser de réceptionner.

Et le maire de confier qu’il n’a pas réceptionné jusqu’ici l’hôtel de ville dans lequel il officie depuis 2 ans, en raison des défaillances constatées. Concernant l’assainissement/pavage, il dit avoir émit « plusieurs réserves qu’Amextipe, le bureau d’études et le groupe de sociétés concernés sont entrain d’exécuter pour que ce projet donne a notre ville l’aspect qui lui sied en sa qualité de capitale touristique du pays ».

A propos du lieu final d’évacuation des eaux d’assainissement ou Bteihit Aghnomrit, le maire a indiqué « que dans le plan urbain de la ville, ce Oued est prévu ‘espace public’ pour drainer naturellement les eaux de pluie provenant du plateau d’Aghnomrit. C’est pour cette raison qu’ont été conçues les bouches de sortie eau, sous le goudron de la route Aéroport/ville mais ces derniers temps, des constructions illégales ont obstrué Bteihit Aghnomrit empêchant l’évacuation normale des eaux. Cela sort du cadre prorogatif de la commune. Les eaux stagnantes et polluantes, objet des plaintes de citoyens la semaine dernière, provenaient d’une conduite SNDE cassée », dit-il.

Pour nous le prouver, le maire nous amène assister a la réparation de cette conduite, cause d’un différend technique, soumis a son arbitrage, opposant le BE / Macoba-TP et la SNDE.

Il importe de rappeler qu’après la construction en 2010, d’une digue de déviation des eaux du plateau Aghnomrit / aéroport vers le sud (Tenouarathy-kanaoil) , Bteihit ne draine plus que le 1/5eme des eaux de ruissellement tombées sur Atar. Faut-il seulement que les autorités concernées libèrent son lit d’écoulement.

Ely Salem Khayar

Source  :  Adrar Info le 15/09/2012

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