Tripoli verse 1 225 000 000 Euros à la Mauritanie en échange de Al-Senoussi

(Archives. crédit photo : Paul Hackett / Reuters)

Un parlementaire libyen a confié à Alakhbar que l’extradition de Al-Senoussi vers la Libye est survenue après que Tripoli a levé l’interdiction sur d’importantes sommes qui étaient approuvées par Kadhafi en faveur de la Mauritanie.

A cela s’ajoute une grosse enveloppe financière au profit de la Présidence et du gouvernent mauritaniens.

Ces sommes approuvées sont estimés à un milliard d’Euros dont 500 millions euros devraient être décaissées dans le cadre de la table ronde de Bruxelles sur la Mauritanie, selon le parlementaire.

Et l’enveloppe financière concerne 200 millions d’Euros destinés au gouvernement mauritanien et 25 millions d’Euros alloués à la Présidence de la République mauritanienne.

Le parlementaire ajoute que le gouvernement libyen sera bienôt interpelé sur les moindres détails de cette transaction et promet une enquête sérieuse sur l’affaire.

Selon une autre source de Alakhbar, le gouvernement libyen n’avait plus de temps à perdre après que le Liban commençait à manifester son intérêt sur le dossier Al-Senoussi. Le ministre libanais des affaires étrangères, Adnane Mansour a effectué du 2 au 4 septembre une visite officielle en Mauritanie. L’ojet de la visite était Al-Senoussi, selon des médias libanais. Beyrouth accuse Al-Senoussi d’être impliqué dans la disparition forcée en Libye en 1978 de Moussa al-Sadr, l’imam chiite qui a inspiré la création du Hezbollah libanais.

La Libye a alors dépêché à Nouakchott une forte délégation composée du chef d’Etat-major de l’Armée libyenne, Youssouf El-Mangouch, du ministre des Finances, Hassan Mokhtar Zaghlan, de celui de la Justice, Ali Hmeida Ashour Chaban et du porte-parole du gouvernement libyen, Nasser El-Manaa. La délégation est restée quatre jours en Mauritanie et a rencontré cinq fois le chef d’État Major de l’armée mauritanienne, le Général de division Mohamed Cheikh ould Ghazwani, ajoute la source.

Al-Senoussi a été arrêté le 16 mars dernier à l’aéroport de Nouakchott. Il était en provenance de Casablanca en possession d’un vrai faux passeport malien. Il a été placé le 20 mai sous mandat de dépôt à la prison civile de Dar Naïm, après être inculpé d’entrée illégale en Mauritanie.

Source  : Al Akhbar le 07/09/2012

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