Il est reproché au premier magistrat de la commune rurale de Lexeiba 1 l’établissement d’une recommandation au profit de Mme Fatimata Sognane. Le document déclarait que sa détentrice est née à Lexeiba1 en 1985 alors qu’un acte de naissance retrouvé dans ses affaires au poste de contrôle de la gendarmerie de Rindiaw (7 kms à l’ouest de Kaédi) attestait qu’elle est née en Gambie en 1987.
Selon une source sécuritaire, Mme Sognane aurait confirmée, au cours de l’enquête préliminaire diligentée par la gendarmerie, les informations trouvées en sa possession au moment de son arrestation. Des sources autorisées de l’association des maires et parlementaires du Gorgol (AMPG) indiquent aussi que les investigations de la gendarmerie à la mairie de Lexeiba auraient permis de découvrir près d’une soixantaine de recommandations de ce type dont seulement une vingtaine seraient régulières.
Une délégation de l’AMPG, composée entre autres des maires de Kaédi et de Tokomadji et du secrétaire général de l’AMPG respectivement Sow Moussa Demba dit Thiombé, Diaw Ablaye et Abou Cissé, s’est rendue le dimanche 26 août auprès du procureur pour solliciter la mise en liberté provisoire, après la requête introduite par Me Didi El Moktar, avocat de M. Kane Mamadou, maire de Lexeiba.
C’est finalement le jeudi 30 août 2012 que M. Kane et le frère maternel de Mme Fatimata Sognane ont obtenu une liberté provisoire et placés sous surveillance judiciaire en attendant la fin de l’enquête. Au vu de la loi No 2010-021 du 10 février 2010 relative à la lutte contre le trafic illicite de migrants, le premier magistrat de Lexeiba I risque entre autres la perte de certains droits civiques, et une peine de prison allant de 5 à 10 ans. Quand à Mme Sognane, elle serait toujours incarcérée à Nouakchott.
Vieux GAYE
Kassataya -Kaédi
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