La ville de Nouadhibou a vécu hier, jeudi 19 juillet , au rythme des protestations sociales des handicapés physiques devant les locaux administratifs .
« Il ne se passe une journée sans que la colère des populations nécessiteuses n’éclate » déclare le représentant des handicapés , Hacen Ould Sghair. Les handicapés hommes et femmes qui sont sortis aujourd’hui, dans la rue demandent , de la nourriture , des aides sociales , des parcelles , une intégration dans la vie active pour gagner de quoi nourrir leur famille.Et Ould Sghair a confié à Alakhbar que , « manifestement, l’action de rue est devenue pour les citoyens le moyen prioritaire pour se faire entendre des autorités locales ».Un autre handicapé physique et père de famille abonde dans le même sens, Mohamed Abdallahi : « Les pouvoirs publics, au lieu d’ouvrir les portes du dialogue avec les contestataires, préfèrent se confiner dans leurs bureaux »
« Nous sommes venus protester contre la marginalisation et l’oubli qui nous vivons de la part des autorités de la ville sur tous les plans et surtout à la veille du mois de ramadan » ajoute Mohamed Abdallahi.
Ces protestaires ont déclaré qu’ils sont des nécessiteux et ils sont souvent épargnés et omis des distibutions des aides sociales qu’octroie l’Etat et les organisations non gouvernemantales aux couches les plus vunérables de la ville de Nouadhibou. Et certains d’entre eux de préciser qu’ils sont souvent omis des formations et de l’insertion dans certains secteurs productifs.
Et le représentant des handicapés, Hacen Ould Sghair, nous dira : »que c’est après avoir passé de longues heures sous le soleil que nous avons pu s’entretenir avec le Wali qui nous a demandé de noter nos renvendications et il verra ce qu’il pourra faire durant le mois du ramadan ».
Source : Al Akhbar le 20/07/2012
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