La fin de l’année scolaire en Mauritanie, les examens des écoles et des universités s’achèvent. Cependant les vacances d’été commencent. Mais l’exploitation de ces vacances est un problème qui se pose aux jeunes vu le manque de centre de loisirs dans la capitale.
A Nouakchott, la majorité des jeunes ne trouve pas de quoi remplir le vide qu’a laissé l’année scolaire. Absence de centre de loisirs, ils fuient le vide en aillant jouer sur les trottoirs des goudrons, ou ce connecter dans les cyber café, jouer au jeu de cartes devant les boutiques du quartier. Ce qui gène beaucoup d’entre eux. Mais ces dernières années, les salles fermées de football ont ouvert leurs portes devant les joueurs amateurs. Elles attirent les jeunes de tous âges et adultes. Elles sont fréquentées la nuit par un grand nombre de gens. Pendant le mois de ramadan, un certain nombre de tournois et de compétions sont organisés. Brahim, 19 ans un grand amateur du football note » la plupart des mauritaniens a comme sport préféré le foot, c’est le sport le plus suivi à la télé. Mais malheureusement chez nous il y a absence de terrains verts et c’est gênant de jouer sou les projecteurs des trottoirs ; ça nous met en danger devant les voitures qui passent « . Un autre explique : » les salles nous protégent ; en plus c’est intéressant y a du monde et la compétition est forte « . MOD propriétaire du Maracaña, une salle qui se trouve juste au virage de » Dyke » explique : » la plupart des salles se loue à l’heure à 10.000 ouguiyas. A chaque équipe de verser 5000 ouguiyas. Les salles sont bien équipées ; il y a un tapis à gazon, des ballons, un arbitre et des shorts pou joueurs « .Les spécialistes dans le jeu mettent en garde contre le grand nombre de victimes dans ces minis stades, mais le jeune Sidi a une autre opinion : » moi, je préfère ces stades, ils sont bons et beaux et ont une plate-forme pour parfaire les compétences des joueurs en quête d’un jeu professionnel ». Et il ajoute : » je demande aux personnes concernées de nous créer des espaces verts dans nos quartiers ou au moins d’essayer de nous mettre des projecteurs dans des zones fermées pour qu’on puisse s’évader « .
Mohamed Abdellahi Dahhy (Stagiaire)
Source : L’Authentique le 12/07/2012
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