Kassataya. Les journalistes culturels d’Afrique en réseau (Jocar) sont, eux aussi, indignés après la destruction par le mouvement islamique Ansar Dine des monuments religieux à Tombouctou.
Dans un communiqué, le réseau culturel dénonce l’attitude des rebelles et des prétendus islamiques, qui ont pris en otage les populations et les villes du Nord Mali. Les journalistes culturels d’Afrique estiment que ces actes barbares perpétrés à Tombouctou empêchent ainsi l’expression de la diversité culturelle et cultuelle.La situation, déjà grave, nécessite, selon les hommes de culture, un déploiement d’efforts et d’actes de la part de la communauté africaine et internationale afin de protéger la ville de Tombouctou, classé patrimoine mondiale de l’Unesco. Le réseau des journalistes culturels soutient les acteurs culturels du Mali, et exige le retrait des rebelles et des islamiques pour le retour de la paix et de l’unité dans le Nord Mali. Il apporte aussi son soutien aux chrétiens et musulmans victimes de violence de la part d’Ansar Dine.
Des islamistes qui tiennent Tombouctou dans le Nord du Mali, se sont armés de haches et de marteaux pour détruire plusieurs tombeaux des grands érudits de la ville. Ils ont également détruit la tombe du premier président de l’Assemblée nationale du Mali, Mahamane Alassane Aïdara. L’Organisation internationale de la francophonie a condamné ces actes, ainsi que d’autres chefs d’Etat et institutions internationales.
Jeanne DIANDY, Correspondante à Dakar
Le 05/07/2012
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