Kassataya. Dans un entretien à paraître lundi dans l’Hedomadaire Jeune Afrique, le président de la République du Sénégal, Macky Sall fait savoir que l’ancien chef d’Etat tchadien réfugié au Sénégal, depuis sa chute du pouvoir au début des années 90, ne sera pas extradé.
Macky Sall, qui boucle ses cent jours de pouvoir, indique que Habré sera jugé au Sénégal.Dans un rapport rendu public mercredi dernier, Hillary Clinton a déclaré qu’ «après vingt ans, les victimes méritent justice et de pouvoir faire valoir leur cause devant un tribunal».
La Secrétaire d’État américaine a exhorté le gouvernement sénégalais à prendre des «mesures concrètes» afin de poursuivre Habré au Sénégal ou de l’extrader vers la Belgique.
Estimant qu’il est temps que les victimes présumées de l’ancien dictateur soient entendues devant un tribunal, Mme Clinton avait prié les autorités sénégalaises de diligenter les procédures dans cette affaire.
Ce que ne voulaient pas entendre les tenants de l’ancien régime d’Abdoulaye Wade, valsant entre tergiversations judiciaires et exigences financières. Déjà, il semblerait que les nouvelles autorités sénégalaises aient déjà mis en place un groupe de travail dirigé par le magistrat Amadou Baal.
Jeanne DIANDY, Correspondante à Dakar,
le 24/06/2012
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