Kassataya. La crise alimentaire de cette année, et son corollaire le déficit en aliments de bétails, fait des ravages dans le cheptel du Gorgol. Et rien n’indique que la situation devrait s’améliorer.
Le manque de nourriture rend le bétail plus sensible aux maladies, engendrant faiblesses et amaigrissements, allant jusqu’à la mort des animaux affaiblis par le manque.
On ne compte plus les cadavres d’animaux aux alentours des villages, cadavres posant un problème d’ordre sanitaire pour les populations locales.
Les services sanitaires de la région se trouvent confrontées à plusieurs urgences : apporter aide et soutien aux éleveurs et éviter la prolifération d’autres maladies (zoonoses) engendrées par la décomposition des bêtes mortes de faim
A ce problème s’ajoute celui de la surveillance de la qualité de la viande proposées aux abattoirs afin d’éviter que soit mis en vente des viandes de mauvaises qualités.
Autant de questions que se posent les populations.
La Mauritanie connait une période de forte sécheresse.Malgrè les programmes d’aides aux éleveurs et agriculteurs mis enplace par le gouvernement, la situation semble loin de s’améliorer, au grand désespoir des popualtions locales, populations à forte vocation agro pastorale.
Bakary Amara KOITA,
Coordinateur du Centre Régional des Ressources
et d’Appui aux Collectivités Locales du Gorgol
( Article reçu à Kassataya le 16/06/2012)
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