1er Congrès de la FLPA : Défendre les intérêts matériels et moraux des adhérents

(Un des quais de déchargement de la pêche artisanale à Nouadhibou. Crédit photo : anonyme)

Après l’élection du Bureau de la section de Nouakchott et celui de la section du Nouadhibou, la Fédération Libre de la Pêche Artisanale(FLPA) a tenu le dimanche 10 juin 2012 à Nouakchott, son assemblée générale ordinaire pour renouveler son Bureau National.

Ordre du jour : Rapport administratif et financier, Plan d’action, Renouvellement du Bureau de la fédération et questions diverses.
L’hôtel Khater a abrité dans la journée du dimanche 10 juin, le 1er congrès de la FLPA, sous le thème « Développement d’une pêche artisanale et côtière responsable, conformément aux orientations du Président de la République. » la cérémonie s’est déroulée sous la présence du Bureau National du FLPA, du président de l’organisation du patronat mauritanien…
Dans son discours, le président de la FLPA, Hamada Ould Ely a présenté le rapport administratif et financier de son association pour la période du 30-06-2006 au 10-06-2012. Il a rappelé les objectifs de la FLPA qui selon lui est de défendre les intérêts matériels et moraux de leurs adhérents et d’être un interlocuteur des pouvoirs publics. Il s’est prononcé sur l’historique de la pêche artisanale dans notre pays qui dira-t-il a pris son envol, qu’à la fin des années 1970, par l’adoption de plusieurs stratégies : orientation et prise en conscience des intérêts économiques et sociaux du secteur. Selon lui, l’institutionnalisation des procédures, l’organisation de la profession et l’ouverture de centre et école de formation des pêcheurs ont été le début d’une organisation réelle du secteur de la pêche. Parlant toujours de l’historique de la pêche artisanale en Mauritanie, Hamada Ould Ely a affirmé que le secteur a eu au début des années 1990, beaucoup de facilités et d’encouragements des pouvoirs publics, qui lui a permis de passer de 600 embarcations en 1995, plus 4000 en 2007. Il a rappelé que les usines sont passées également d’une dizaine à plus de 87 en 2007 et que l’exportation du poisson frai a vu le jour et s’est développé à grande échelle, grâce à l’entrée massive des hommes d’affaires, de cadres et jeunes diplômés dans le secteur. Selon lui, c’est dans ces conditions que les opérateurs réunis en assemblée générale constitutive le 30-06-2006, ont décidé de créer la FLPA, grâce à l’appui du département de la pêche.
Le président de l’organisation du patronat mauritanien s’est déclaré réjoui dans son intervention, sur le fait que chaque fédération de pêche soit libre de faire convenablement son travail. Selon lui, le pays est assez riche pour faire vivre toute la population.
Prenant la parole, le président de la coopérative « le mool », Yaly Ndiaye, membre du Bureau national de la FLPA a rappelé dans son discours que son association représente aujourd’hui 80% des pêcheurs artisanaux actifs de Nouakchott ; et que leur souci majeur est de respecter et de faire respecter tous les lois et règlements qui régissent le secteur de la pêche pour sa sauvegarde à long terme.
Créer en 2010, il a rappelé que la coopérative lutte entre autres contre l’utilisation du mono filament, la sécurité et le nettoyage de la plage et des eaux maritimes, contre le chômage…
Selon lui, leur seul souci majeur est de trouver une solution à la préservation des ressources halieutiques du pays, décimées entre autres par l’utilisation du mono filament et par l’exploitation abusive de la pêche industrielle.

Dialtabé

Source  :  Le Quotidien de Nouakchott le 11/06/2012

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