Le Bureau exécutif de l’Union Pour la République (UPR), parti au pouvoir, a fait état, en marge de sa 12ème session ordinaire tenue lundi 4 juin dernier, d’une parfaite synergie entre l’UPR et les partis de la Coalition pour une Alternance Pacifique au pouvoir (CAP), alors que les relations avec la Coordination de l’Opposition Démocratique (COD) sont qualifiées d’exécrables.
L’UPR accuse ainsi l’opposition d’être sortie du jeu démocratique, de ses lettres de noblesse et de ses principes, en réclamant le départ d’un régime démocratiquement élu.Cette position selon le parti au pouvoir ouvre la voie à plusieurs interrogations, et met en relief bien des contradictions, car « comment exiger le départ d’un régime qui n’a pas encore achevé son mandat électoral, au même moment où l’on réclame qu’un fonctionnaire nommé par ce même pouvoir achève son mandat » s’est-il interrogé. L’allusion au limogeage du Président de la Cour Suprême est claire. L’UPR a tenu également à mettre en exergue le caractère illégal des exigences de la COD quant au départ du régime, faisant remarquer que la légitimité de ce régime repose sur trois piliers fondamentaux, une élection libre et transparente, le respect des engagements électoraux, la compétence à faire face aux grands défis nationaux.
Par rapport à ces trois critères, l’UPR trouve que le régime en place dispose de toute la légitimité et de toute la légalité requise.
Selon le Bureau exécutif de l’UPR, exiger que le régime dégage comporte en lui-même un certain nombre d’éléments négatifs, dont la mauvaise foi vis-à-vis de la démocratie, le narcissisme politique et l’exécution d’un agenda étranger.
L’UPR juge que l’opposition dite radicale cherche à vendre des crises chimériques à l’opinion publique nationale et internationale.
JOB
Source : L’Authentique le 07/06/2012
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