Des partis politiques de tous bords (majorité et opposition), des organisations de la société civile et des associations et syndicats de presse ont dénoncé, de vive voix, cet acte qu’ils jugent « contraire à l’Islam, aux bonnes mœurs et portent atteinte à la société mauritanienne », selon les déclarations et communiqués rendus publics par Tawassoul, Adil, l’UFP, l’UPR et Hatem.
L’Union pour la République (UPR), parti au pouvoir en Mauritanie, est même allé plus loin que les autres, en demandant à ce que les auteurs d’un tel acte, qualifié « d’ignoble et de sacrilège », soit sévèrement punis. Une manifestation fustigeant le geste de Biram Ould Abeid s’est même ébranlé à partir de la mosquée Saoudienne vers la Présidence où elle a été reçue par le président mauritanien Ould Abdel Aziz qui a déclaré aux foules en colère avoir entendu leur message.
En outre, des leaders d’IRA, dont le premier vice-président de cette organisation, ont menacé de démissionner si Biram Ould Abeid ne présente pas des excuses officielles et publiques.
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