Tournée du président au Brakna et au Gorgol : Ould Abdel réplique à ses opposants !

(Crédit photo : AMI)

L’opinion s’impatientait hier de voir de quelle couleur sera le discours inaugural de la visite du président de la république à Aleg dans le cadre de sa tournée au Brakna et au Gorgol,

après les insistances pressantes de ses opposants le rassurant de son départ par une manière ou par une autre ainsi que son refus de tâter le terrain des invectives dans son meeting de Rosso, précédé d’un rassemblement dans la capitale économique où il s’est déchainé sans ménagement sur les leaders de la COD, les accusant de tous les maux.Hier à Aleg, Ould Abdel Aziz a fait son remake de Nouadhibou.
Placée sous le sceau officiel des inaugurations et des réalisations faites par le gouvernement, la visite entamée depuis dimanche par le président de la république a fait renaitre le discours virulent de Nouadhibou, dans lequel, le chef de l’Etat avec épinglé un à un, mais sans les nommer ses opposants. Des propos qui avaient été mal vus par l’opinion, jugés indignes d’un président. Le meeting de Rosso organisé plus tard est venu renforcer cet abandon des allocutions outrancières ; du moins du côté officiel. Mais, entre ce rassemblement et celui de la capitale du Brakna organisé dimanche, l’opposition n’ a point cessé de malmener l’image du chef de l’Etat dans ses conférences, marches et meetings. Le dernier message de la COD, intervenu à la veille de cette tournée présidentielle a été le plus provocateur, parce que les leaders brandissaient désormais la stratégie de la tolérance zéro et arboraient comme seule solution à la pacification du paysage politique, le départ du président. Une revendication qui s’inscrit dans la ligne rouge pour Ould Abdel Aziz, plutôt souple quand il s’agit d’appeler au dialogue ou à des élections. C’est le moins qu’on peut dire, puisque dans son discours inaugural d’Aleg, le président de la république a accusé vertement ses opposants d’amnésiques. Trop fort pour fouiller encore dans les autres « défauts » trouvés par l’homme fort de Nouakchott à ses adversaires acharnés. Ould Abdel Aziz, soutenu par ses fidèles qui le suivaient à chaque critique, a défoulé tout son dictionnaire sur ses ennemis politiques qu’il a accusé aussi d’être hors jeu, dés lors où ils maintiennent leur position de refus du dialogue.

Amadou Diaara

Source  :  Le Rénovateur le 15/04/2012

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