Deux caïds multirécidivistes, Ahmed Ould Mohamed Salem et Sidina, ont volé en plein jour une Carina appartenant à Mohamed Hassane Ould Mohamed Lemine, professeur à l’Université.
Vers 16 heures, ils font une ronde aux alentours du marché d’El Mina et arrachent le sac d’une vendeuse dénommée Khiya Mint Bilal . Celle-ci se met à crier de toute sa voix, pointant du doigt une Carina qui filait avec allure. Heureuse, quelques policiers en ronde étaient là, Def, Khalifa, Bocar et Doumbiya. Ils prirent la voiture en filature et parvinrent à la coïncer. Sidina était parvenu à s’échapper et les policiers se jetèrent sur Ahmed qui conduisait la bagnole. Le professeur affolé avait porté plainte auprès de plusieurs commissariats. Conduit au poste, Ahmed passa aux aveux et conduisit les limiers au Ksar où la voiture a été volée. Le professeur alerté, ne pouvait contenir sa joie. Il se rendit au commissariat d’El Mina où il trouva sa bagnole intacte. Khiya Mint Bilal qui était également venu se plaindre trouva son voleur devant elle ainsi que son sac. Elle en déclara le contenu, une somme de 30.000 UM, des bijoux et ses pièces d’identité. Après l’établissement de son P.V d’écoute, Ahmed a été déferré au Parquet de la République accompagné des deux plaignants. Après avoir été entendu par le Procureur de la République et le juge du 6ème cabinet, Ahmed a été conduit en prison et un mandat délivré contre son complice Sidina. La bagnole ainsi que le sac furent restitués à leur propriétaire.Halimata Mahmoud Bâ : plus de 3 ans en préventive et un nom à défendre
Le cas de la jeune Halimata Mahmoud Bâ soulève des polémiques. Non seulement l’histoire de cette jeune femme qui attend depuis presque trois années son jugement émeut de plus en plus de monde, mais son avocat s’indigne de la réaction déplacée de quelques proches d’un ministre qui saemblent contester le nom de la jeune femme. Ce à quoi son avocat Me Diallo El Hadj a répondu que le nom contenu dans le dossier de son client est bien Halimata Mahmoud Bâ et que ce nom est aussi répondu que tous les prénoms, on en trouverait même selon au l’ Avocat et partout dans la sous-région. Il a demandé à ceux qui tiennent à porter plainte pour soi-disant usurpation de nom le fassent et que de son côté il les poursuivra pour diffamation, car le père de Halimata s’appelle bien Mahmoud Bâ. Ainsi, en plus de supporter le calvaire d’un emprisonnement préventif de 2 ans et 10 mois sans jugement, à l’heure où deux de ses coaccusés sont en liberté provisoire, Halima doit supporter les affres d’une calomnie sur son nom de famille. Il faut rappeler que Halima subit un emprisonnement préventif sur la base d’une accusation de l’Antidrogue qui affirme avoir saisi du chanvre indien. Elle était en ce moment en compagnie de deux autres femmes. Ces dernières détenues en même temps qu’elle ont été libérées sous liberté provisoire. N’ayant personne pour lui déposer une caution, ses parents vivant dans un village éloigné du Gorgol, Halima attend tranquillement son procès.
Zouerate : des prisonniers mettent le feu
Selon des informations de presse, les pensionnaires de la prison centrale de Zouerate auraient mis le feu dans le bâtiment. Quatorze détenus auraient ainsi été acheminés d’urgence à l’hôpital régional. On compterait des brûlés et des asphyxiés. Les prisonniers qui se sont servis de leurs couvertures et oreillers protesteraient contre les peines jugées injustes prononcées à leur encontre ainsi que leurs conditions de détention. Certains détenus, ayant été peu atteints, ont aussitôt été refourgués dans leurs cellules après examen médical.
Un seul cas, jugé sérieux, aurait été interné. Il s’agirait d’un éleveur malien soupçonné avoir assassiné son patron mauritanien dont il gardait le troupeau. Ce prisonnier aurait tenté une fois de s’évader et aurait été appréhendé à 75 kilomètres de la ville, d’où l’extrême surveillance exercée sur lui de la part de la garde.
Abou Cissé
Source : L’Authentique le 11/03/2012
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