Forum national : « Contribution des agricultures familiales à la sécurité alimentaire en Mauritanie. Débattre et adopter un discours commun

agriculture

Partager les bonnes pratiques issues des expériences de recherche-action sur le terrain, concernant les relations entre agricultures familiales et la SA. Identifier les déterminants de la sécurité alimentaire et les principes d’intervention à privilégier pour garantir une contribution effective des agricultures familiales à la sécurité alimentaire du pays, tels sont entre autres les objectifs de ce présent forum qui se tient à l’hôtel khaima du 27 au 29 février 2012.

Organisée par ACF-E, AMAD, CRF, ECODEV, GRDR, OXFAM, TENMIYA, le présent forum se donne aussi comme objectif, de construire une alliance forte entre acteurs non étatiques autour de quelques principes d’intervention et de quelques grands axes d’action et d’adopter un discours commun
La cérémonie d’ouverture s’est déroulée sous la présence du commissaire adjoint aux droits de l’homme à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile, du SG adjointe du MAED, du Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’ambassade de France, Sylvain Fourcassié et des présidents, Ccoordinateurs ou Directeurs des différentes organisations locales et internationales
Le président de l’ONG ECODEV « Aboutir à la fois à des propositions et à des recommandations »
S’exprimant au nom des organisations, le président de l’ONG ECODEV, Sidi ML Khalifou, a rappelé que ce forum national est le fruit d’une synergie entre les principaux acteurs de la société civile travaillant sur la problématique de la sécurité alimentaire. Il s’agit des organisations non gouvernementales (ECODEV, TENMIYA, AMAD…) et de leurs partenaires internationales (GRDR, OXFAM, ACF…).
Il a déclaré que, cet événement devra permettre de partager les expériences, les réflexions autour de la thématique et aboutir à la fois à des propositions et à des recommandations en direction des acteurs de la sécurité alimentaire. Selon lui, cette rencontre est aussi une occasion pour eux de s’intégrer dans la mise en œuvre de stratégie nationale de sécurité alimentaire adoptée par l’Etat mauritanien et à laquelle, ils ont été associés. « nous espérons que ce forum sera le début d’une concertation régulière et efficace sur cette problématique entre l’Etat mauritanien et les OSC structurés et représentatives. » dira-t-il.
Le commissaire adjoint aux droits de l’homme à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile « Une occasion d’appuyer la société civile »
Le commissaire adjoint aux droits de l’homme à l’action humanitaire et aux relations avec la société civile a de sa part rappelé que de nombreuses organisations de solidarité internationale et d’OSC, interviennent aux cotés de l’Etat mauritanien pour lutter contre l’insécurité alimentaire. Il a souligné que la contribution des agricultures familiales à la sécurité alimentaire du pays peut et doit augmenter moyennant quelques mesures clefs et l’adoption de certains principes d’intervention. Il a indiqué que ces organisations nationales (ECODEV, TENMIYA, AMAD…) et internationales (GRDR, OXFAM, ACF…) ont trouvé utile de mobiliser les acteurs de la société civile en Mauritanie pour élargir les questions autour des enjeux de la sécurité alimentaire en général te des apports des agricultures familiales en particulier. Selon lui, cette rencontre est une occasion d’appuyer à la société civile mauritanienne dans sa démarche de professionnalisation à travers le développement de partenariats solides avec les organisations internationales sur la thématique de la sécurité alimentaire combien importante pour le pays dans le contexte de cette année de déficit pluviométrique.
Le Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’ambassade de France « 1.4 millions d’euros a pu être mobilisé début 2012 »
Prenant la parole, le Conseiller de Coopération et d’Action Culturelle de l’ambassade de France a rappelé pour sa part déclaré que des financements significatifs ont pu être mobilisés ces dernières années au profit d’ONG et du Programme alimentaire mondial, même si la sécurité alimentaire n’était pas l’un des principaux secteurs de concentration de l’aide française en Mauritanie. Selon lui, le fonds social de développement de l’ambassade de France, permet de soutenir de nombreuses initiatives d’ONG nationales ou locales ayant des impacts sur la sécurité alimentaire des ménages. Il a rappel que la France a mobilisé plusieurs financements depuis 2010 au profit du PAM Mauritanie pour soutenir la prise en charge de la malnutrition aigue modérée et pour l’assistance alimentaire ciblée sur les populations vulnérables du pays. Il a indiqué qu’un financement complémentaire de 1.4 millions d’euros a pu être mobilisé début 2012, pour répondre à l’appel lancé le 24 novembre 2011, par le gouvernement mauritanien, face à la faiblesse de la pluviométrie enregistrée, cette année et des menaces de famine qui en résultent.
Ce forum national regroupe en sus des représentants d’ONG locales et internationales, des élus locaux, des membres de la société civile, des groupements de producteurs, des coopératives de femmes, des services techniques déconcentrés, des jeunes…Organisé pour une durée de 3 jours, ce forum national est une occasion pour les participants de débattre sur les objectifs de la rencontre. Au cours des ateliers thématiques, les participants, échangeront sur les dynamiques de production en Mauritanie et sur les résultats des mises en œuvre par la société civile et l’Etat. La rencontre s’articulera aussi, autour de séances plénière, d’ateliers, d’expositions et d’une déclaration commune élaborée par les participants.
Ce forum accueillera aussi des organisations interétatiques, telle que le CILSS, l’OMVS et des organisations paysannes du Mali et du Sénégal.

Dialtabé

COMMUNIQUE DE PRESSE

Source  :  Le Quotidien de Nouakchott le 28/02/2012

Diffusion partielle ou totale interdite sans la mention : Source : www.kassataya.com


Rencontre des ministres en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest
Le CILSS organise, du 29 février au 02 mars 2012 à Ouagadougou, au Burkina Faso la Rencontre ministérielle du Réseau des Sociétés/Offices en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest (RESOGEST) des pays
membres de la CEDEAO, de la Mauritanie et du Tchad
Cette rencontre aura pour objectif la constitution d’une réserve de sécurité alimentaire afin de garantir une disponibilité de céréales dans l’espace et dans le temps. Ceci pour éviter les ruptures de stocks qui mènent à la flambée des prix, entrainant des cas de disette, des déplacements de populations et souvent des troubles sociaux.
A l’issue de la rencontre, l’ensemble des acteurs particulièrement les 17 ministres des pays membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS procéderont à la signature d’un protocole d’accord marquant leur adhésion à la dynamique du RESOGEST. Un projet test «stock régional de céréales» sera également mis en oeuvre dans sept (7) pays ainsi que la mise en place du cadre institutionnel d’un système d’information sur les stocks.
La réunion regroupera les (17) Ministres des pays membres de la CEDEAO, de l’UEMOA et du CILSS en charge de la gestion des stocks nationaux de sécurité alimentaire ou leurs représentants, les Directeurs nationaux des Offices en charges des stocks nationaux de sécurité, les Secrétaires exécutifs des Conseils nationaux de sécurité alimentaire, les Partenaires Techniques et Financiers, les Organisations sous-régionales, régionales et internationales, la Société civile et les organisations non gouvernementales.
La réunion des experts se tiendra à l’hôtel SORITEL du 29 février au 01er mars. La rencontre ministérielle aura lieu à Joly Hôtel Ouaga 2000, le 02 mars 2012. Pour rappel, en 2004 le Sahel particulièrement le Niger a été frappé par une crise alimentaire et nutritionnelle aiguë, laissant le pays sans ressources alimentaires. De même, la circulation des céréales inter et intra pays a subit des entraves à la libre circulation et le refus de certains acteurs à céder leurs stocks au profit d’un tiers.
Cette situation a amené le CILSS et ses partenaires (Union européenne, USAID, ACDI, MAE/France), à réfléchir sur la pertinence d’une solidarité régionale à travers la mise en place d’un réseau des Sociétés, Offices ou Commissariats en charge de la gestion des stocks de sécurité alimentaire au Sahel et en Afrique de l’Ouest (RESOGEST). Ceci dans le cadre du renforcement du dispositif régional de veille sur la sécurité alimentaire.

Quitter la version mobile