Mardi 21 février, ils étaient 22 889, dont une majorité de femmes et d’enfants, à avoir rejoint Fessala, dans une zone difficile d’accès à l’extrême sud-est du pays, le long de la frontière malienne, selon l’Association pour la recherche et le développement en Mauritanie (ARDM).
Nouakchott tente, depuis mercredi, de déplacer ces réfugiés à M’Béré, situé à une cinquantaine de kilomètres de Bassiknou, dans un ancien camp qui avait servi lors des révoltes touareg de 1990.. Victime, comme toute la région, de la grande sécheresse de 2011 et de la chute totale du tourisme sous la menace d’Al-Qaida au Maghreb islamique (AQMI) qui a mené des actions violentes notamment à Bassiknou, la Mauritanie est menacée d’une grave crise alimentaire, ce qui rend la situation d’autant plus délicate. » Selon nos premières constatations, il n’y a pas assez d’eau « , s’inquiète Rosa Crestani, coordinatrice urgence de Médecins sans frontières dont une équipe vient d’arriver sur place. L’ONU estime à 120 000 le nombre de personnes qui ont fui les combats vers la Mauritanie, le Niger, le Burkina Faso et l’Algérie. (PHOTO : LAURA MARTEL)
Isabelle Mandraud
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