Le ministre français de la Coopération, Henri de Raincourt, «pourrait suggérer au Président mauritanien d’atténuer ses critiques à l’égard du régime de Bamako, dans ce contexte de rebellions dans le nord Mali».
Le ministre fiançais, attendu à Nouakchott dans le cadre d’un tournée régionale, est cité par RFI qui ajoute que Paris demanderait, plutôt à la Mauritanie d’utiliser «ses éventuels contacts avec le MNLA pour faciliter le dialogue entre les belligérants maliens.»
En effet, dans une interview, le Président Mauritanien, a vivement critiqué le fait que le nord Mali soit“ une zone pratiquement laissée pour compte et libre pour le terrorisme. Il a ajouté, c’est là qu’il séjourne et c’est à partir de là que les terroristes agissent et se font payer des rançons qui les renforcent »
M. Abdel Aziz évoquait, au passage, «des alliances nouées» entre Iyad Ag Ghali, le leader du le MNLA et les groupes terroristes ». Dans le nord Mali.
Mais, cette thèse du président mauritanien est contradictoire aux récentes déclarations de son ministre des Affaires étrangères et de la coopération, qui a balayé tout lien entre le MNLA et ces groupes terroristes. Hamadi Ould Baba Ould Hamadi s’est expliqué : «D’abord les Touareg sont une communauté ethnique, ce qui n’est pas le cas des terroristes. Les Touareg au Mali sont chez eux, ce qui n’est pas le cas des terroristes. Les Touareg ont des revendications identitaires, ce qui n’est pas le cas des terroristes. Les Touareg n’ont jamais attaqué un pays étranger, ce qui n’est pas le cas, n’ont plus, des terroristes. Donc, à mon avis, il faut éviter de faire l’amalgame. »
Source : Al Akhbar le 10/02/2012
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