Birame Ould Dah y va très fort en donnant un ultimatum à Mohamed Ould Abdel Aziz

Biram Ould Dah Ould Abeid en janvier 2012 à Nouakchott

Birame Ould Dah Ould Abeid a annoncé samedi, à Nouakchott, sans donner de date précise, la création d’un Conseil National de Transition en Mauritanie (CNTM) non sans donner un ultimatum à Mohamed Ould Abdel Aziz pour ” s’asseoir sur la table des négociations avec les forces vives du pays”.

 

“La situation de la Mauritanie est devenue dangereuse. Mohamed Ould Abdel Aziz est en train d’amener la Mauritanie au gouffre, à l’anéantissement”, a expliqué le président de l’IRA-Mauritanie, lors d’un rassemblement devant la Brigade des mineurs.

Birame Ould Dah Ould Dah, qui s’est employé à utiliser le moins possible la première personne du singulier, a vigoureusement dénoncé “la répression aveugle des étudiants de l’ISERI”, “le blanchiment des crimes de l’esclavage”, “la répression des manifestations contre le recensement”, “l’instrumentalisation de la justice et de la Commission nationale des marchés publics par Ould Abdel Aziz au profit de ses proches”, “le pillage des ressources nationales”.

“Nous demandons à l’Union du Maghreb Arabe, à la Ligue Arabe, à l’Union Africaine, à la Conférence Internationale Islamique, à l’Union Européenne, aux Nations-Unies de prêter main forte au Conseil National de Transition en Mauritanie (CNTM) que le peuple mauritanien va mettre en place pour défier pacifiquement le régime dictatorial du régime de Mohamed Ould Abdel Aziz”, a déclaré Birame Ould Dah Ould Abeid.

“Nous demandons aux forces armées et de sécurité libres et propres de s’engager à côté du Conseil National de Transition en Mauritanie (CNTM). Nous demandons aux Etats amis, libérés, de la sous-région, du monde entier et du Monde Arabe notamment la Libye, la Tunisie, le Maroc, l’Egypte et le Qatar à prêter main forte au CNTM”, a-t-il poursuivi.

Puis, sur un ton d’avertissement, il lance, catégorique :”Nous donnons un délai de 3 mois à Ould Abdel Aziz pour reconnaître toutes les organisations interdites par son gouvernement comme l’IRA-Mauritanie, de lever la restriction et l’instrumentalisation des médias publics pour les mettre au service des acteurs politiques et civils, d’arrêter l’instrumentalisation de la justice contre ses opposants, les mauritaniens libres, de s’asseoir sur la table des négociations avec les forces vives du pays”.

Sous-entendu :”Sortir de l’impasse pour éviter à la Mauritanie le désordre et le chaos”.

Edité par le ducdejoal

Source  :  Info2LaRue le 28/01/2012

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